WILD RIVER
La captive
1810, Missouri.
Robert Frazer, accompagné de son frère James, un jeune médecin venu de New York, est sur la piste des Crows qui ont kidnappé sa femme et son fils.
A Fort Osage, Charlie Tucker, qui monte une expédition, leur demande de se joindre à eux. Suite à une rixe qui a vu la mort d’un Indien, Frazer est donc obligé d’accepter l’invivtation de Tucker.
Quant à Elisabeth, Black Buffalo l’a échangée contre un fils à un guide blanc nommé Kozmin. Ce dernier n’a pas l’air de vraiment vouloir venir en aide à la jeune femme.
Et Joshua est toujours captif des Crows qui ont décidé d’en faire un guerrier…
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203015593
Notre avis sur WILD RIVER #2 – La captive
Enfin une bande dessinée qui nous entraîne dans de grands espaces, dans l’aventure et qui nous fait frémir, vivre de nombreuses péripéties.
Roger Seiter, le scénariste, avec des séries comme Fog, Dies Irae, Dark ou Mysteries nous avait habitué à un autre style, puis il a aussi fait H.M.S., série qui nous fait revivre la vie de ces grands navires et de ses fresques maritimes de la fin du XVIIème et du début du XVIIIème, tout en conservant un aspect policier.
Avec son compère de Mysteries, Vincent Wagner, il nous entraîne dans la grande aventure. Son style nous renvoie à des auteurs comme Fenimore Cooper, Stevenson et bien d’autres écrivains qui ont raconté cette période. Sur le premier tome, il nous a présenté les personnages et l’intrigue. Dès le second tome, nous allons voir que celle-ci va se diviser en plusieurs intrigues. Il va nous montrer que Frazer n’est pas aussi sympathique que nous aurions pu le penser. Il faut le voir "disjoncter" lorsqu’il reconnaît un des jouets de son fils dans les mains d’un enfant indien et tuer le grand-père de celui-ci. Puis, nous allons aussi découvrir d’autres personnages qui, de sympathiques, deviennent antipathiques au fil du récit, comme ce révérend et Babel ou Kozmin, le guide blanc. Roger Seiter n’oublie pas non plus de nous donner notre lot de sensations fortes avec des rebondissements et des scènes assez fortes ou dures.
Vincent Wagner suit la lignée des Hugo Pratt avec Fort Wheeling ou des Battaglia avec L’homme de la Nouvelle-Angleterre. Ces Amérindiens sont superbes et il se dégagent une telle humanité dans son dessin que lorsqu’une tribu est attaquée par les hommes de Tucker, nous sommes pris par l’émotion. Il y a aussi la scène assez difficile des crucifiés. Mais Wagner est un bon dessinateur qui a le sens du rythme et de la mise en scène.
Alors, suivez la rivière sauvage et retrouvez donc votre esprit d’aventurier, vous ne le regretterez pas !
Par BERTHOLD, le 4 février 2009
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