WILDC.A.T.S 3.0
Imposition des marques
Un Marlow en remplace un autre, le neveu de Jack Marlow, portant le même nom, est maintenant à la tête du conglomérat HALO. Jack Marlow, deuxième du nom, s’est fixé comme but de rendre le monde un peu meilleur. Pour cela il se fixe comme but d’inonder le monde avec les marques du son groupe et sa première tentative se fait en positionnant des piles qui relégueront les bonnes vielles piles alcalines au rang d’antiquités.
Mais Halo Corporation c’est également une équipe d’action secrète qui réalise des opérations assez musclées pour que la réputation du groupe ne soit pas entachée par les diverses déviances des sociétés rachetées de part le monde.
Par eric, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782809402759
Notre avis sur WILDC.A.T.S 3.0 #1 – Imposition des marques
Alors que la seconde mouture de WildC.A.T.S n’est toujours pas arrivée à son terme en France, Panini a la bonne idée de nous faire découvrir la 3ème version de cette équipe qui naquit avec l’éditeur Image dans les années 90. Jim Lee a laissé sa place à Dustin N’Guyen aux crayons et Joe Casey au scénario. Et Panini, en fait Alex Nikolavitch a eu la bonne idée de nous mettre un petit récapitulatif de l’aventure WildC.A.T.S. Bon nombre des personnages de la première série ont disparu, et ce petit résumé nous met directement dans l’ambiance sans nous poser des questions superflues.
Ici fini, la lutte entre Khéroubims et Démonites, le scénario de Casey se veut plus orienté espionnage. Avec son équipe, un peu réduite et moins musclée qu’auparavant, Marlowe, à savoir Spartan, se lance dans une opération de nettoyage industriel. Et tout au long de l’album le lecteur se demande que cache cette volonté d’inonder le marché des produits révolutionnaires du groupe Halo. De plus, Joe Casey fait en sorte de remettre rapidement le lecteur en selle en parsemant son récit de petits "flash back" qui restituent les personnages dans le contexte.
Côté dessin, le travail est bien différent de ce que nous proposait Jim Lee jadis, mais le style de Dustin N’Guyen est fluide et très détaillé. Les personnages et les décors sont finement réalisés, l’ensemble fait moins vide que certains comics. Le style se veut plus réaliste aussi comme pour renforcer cette orientation de la série vers l’espionnage.
Au final, WildC.A.T.S 3.0 m’a séduit, avec le temps les guéguerres Démonites-Khéroubims sont un peu lassantes, ici Casey nous fait une petite critique du capitalisme bien sentie sans pour autant oublier de parsemer son récit de scènes d’actions bien rythmées. Nul besoin de connaître tout l’historique de la série pour se plonger dans cette nouvelle version, alors pourquoi s’en priver.
Par Eric, le 9 mai 2008
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