WILLIAM ADAMS, SAMOURAÏ
Kurofune

La saga de William Adams, le marin anglais perdu au Japon qui devient samouraï, se termine dans ce second tome.

Ce récit de Mathieu Mariolle était passionnant. L’intrigue bien amenée.
On voit que l’auteur a fait des recherches, qu’il a travaillé son histoire. Il a su donner des personnages forts en mettant en valeur cette confrontation Adams/Tokugawa qui quasiment jusqu’au bout ne permet pas de savoir s’il y a de l’amitié entre eux ou non. D’ailleurs, il y a eu une très belle scène dans ce tome où Adams met à l’épreuve le général japonais.
Nous voyons comment Adams se laisse séduire par ce pays, par sa culture et comment il joue un rôle important dans la bataille à venir. C’est aussi une belle histoire d’amour, pleine de sous-entendus entre Adams et Matsu Hime.
Quelque part, on regrette que cela se termine avec ce second opus.

Nicola Genzianella fait de l’excellent ouvrage. Son dessin est remarquable, bien mis en valeur par les couleurs inspirées de Fabien Alquier. Le dessinateur montre bien les costumes, les décors et les paysages du Japon de cette période. Et surtout, il donne du rythme au récit, avec quelques scènes assez fortes et une bataille très réussie visuellement.

Un second tome qui termine en beauté ce diptyque. Une série que je vous invite à découvrir si cela n’a pas déjà été fait.

Par BERTHOLD, le 20 octobre 2017