Wish you were here, l'ombre de Syd chez les Pink Floyd

1964, Roger waters propose à son ami Syd Barrett de rejoindre un petit groupe qu’il forme avec deux copains. Dès son arrivée, Syd propose le nom de Pink Floyd ! Ses idées de textes, de composition forgent l’image d’un groupe audacieux, au croisement des influences. Cependant, malgré le génie qui se devine derrière ses textes, Syd abuse du LSD, ce qui finit par progressivement affecter son esprit, puis son rapport avec ses amis, le coupant petit à petit de la réalité. Il tient encore pied quelques, temps, quitte le groupe pour commencer une carrière en solo, mais dès le milieu des années 70, il se terre chez sa mère pour ne plus rien avoir à voir avec le monde de la musique…
Le 7 juillet 2006, Syd Barret meurt, il avait 60 ans…

Par fredgri, le 24 janvier 2021

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Notre avis sur Wish you were here, l’ombre de Syd chez les Pink Floyd

Syd Barret, c’est un nom qui circule, dès le moment ou vous entendez parler des légendes du rock, de ces artistes maudits, étoiles filantes d’un monde de l’éphémère ! Et même si on le connait surtout pour avoir été l’un des créateurs de Pink Floyd, il a néanmoins marqué l’histoire avec des morceaux en solo très originaux !

Les auteurs de cet album ont donc entreprit de raconter sa rencontre avec les autres membres du groupe et son errance, les années suivantes !
Toutefois, ne vous attendez pas à un récit très exhaustif ! Il est surtout question ici, de quelques séquences marquantes, qui sortent du lot, d’une sorte d’évocation assez floue qui doit servir de base pour tenter de comprendre le personnage, tant il est possible de vraiment le comprendre, en fin de compte ! Car voilà, Syd Barret demeure un mystère et le récit ne fait qu’effleurer cet homme qui semble traverser, tel un spectre, l’album qui lui est malgré tout consacré !

Et c’est peut-être ce qui me chagrine un peu, en fait ! On a l’impression que le scénario ne parle qu’assez peu de lui, assez peu des Floyd, assez peu de son génie… Finalement, on reste dans l’assez peu de tout. On touche le sujet du bout des doigts seulement et au final on n’en sait pas beaucoup plus sur lui. Même si je trouve certaines séquences assez bien ressenties et le dessin est vraiment très sympa !

Un album qui se contente d’être un bel hommage, quelque peu en retrait, et qui donne envie de creuser pour combler les nombreux trous qui parsèment ces planches. En parallèle, je conseille d’écouter aussi sa musique, sa voix, ses paroles, de se laisser porter par ses atmosphères…

Par FredGri, le 24 janvier 2021

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