WISHER
Nigel

Alors que Nigel Grant est sur le point de conclure une affaire avec un ami faussaire, il ne peut empêcher son interlocuteur de brutalement lui fausser compagnie et de se réfugier dans une station de métro où il va se jeter sous une rame de métro.

Ce suicide est difficilement compréhensible pour ceux qui ne savent pas que Londres est devenue un véritable terrain de chasse. En effet, désormais point privilégié de ralliement des derniers "féériques" (des gobelins, des lutins, des trolls…), Londres voit ceux-ci vivre parmi les humains en luttant, mais sans trop de succès, pour éviter l’éradication.

La police et des services spéciaux londoniens curieusement très bien équipés sont en effet sans cesse à l’œuvre pour tenter de découvrir où se cache le sanctuaire des féériques qu’on dit exister dans les sous-sols de la mégalopole et pour cela capturent des féériques pour leur tirer les vers du nez.

Quand, au cours de l’enquête sur la mort du faussaire, Nigel se rend compte que lui-même est très étroitement lié à ces féériques, il ne sait toujours pas trop quoi en conclure. Mais de plus en plus de féériques s’accordent à penser qu’il est le dernier djinn (qui s’ignore) et qu’il serait la solution à leurs soucis…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur WISHER #1 – Nigel

Nigel est un personnage bien mystérieux. On le sait exhausseur de souhaits, ce qui déjà n’est pas banal, claustrophobe également, mais en plus, on est témoin de crises bizarres dont il est victime où l’irréel s’en mêle, comme lors de sa séance de massage, par exemple. Quand on s’aperçoit très vite que les (anachroniques) "chapeaux melons" sont spécialement "outillés" pour reconnaître les féériques et qu’on comprend que des créatures de contes vont peupler cette histoire, on se retrouve devant le fait accompli : loin d’être une histoire réaliste, Wisher va bel et bien nous faire évoluer dans un monde fantastique, tout droit sorti de l’imagination du scénariste Sébastien Latour. Un univers sans limite qui nous réservera probablement de nombreuses surprises !

Cette bande dessinée est la première de la collection Portail des éditions du Lombard, une collection qui va justement s’axer sur le fantastique.

Pour l’histoire donc, qui s’annonce originale, mais également pour le dessin, le choix de cette BD s’impose. On retrouve en effet au graphisme le talentueux Giulio De Vita. Le rendu de son dessin est différent que dans d’autres des titres qu’il a réalisés. J’ai trouvé que son encrage ressortait plus flou, plus noyé dans les couleurs qui sont, elles aussi, bien différentes des claires couleurs (de James Healer, par exemple) auxquelles il nous avait habitués. Petit problème d’impression ? En tout cas, De Vita use là beaucoup plus qu’à l’habitude de nombreux effets de lumières et autres volutes fluorescentes ; fantastique oblige.

Cadeau bonus, avec la BD est offerte une petite carte dont le visuel est à effet 3D. Sympa ! Wisher est une des bonnes surprises de la rentrée. Laissez-vous embarquer !
 

Par Sylvestre, le 1 septembre 2006

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