WONDER WOMAN
War
(Wonder Woman 19 à 23.1 + 23.2)
Diana et ses amis, décidés à protéger coute que coute le petit garçon de Zola doivent dorénavant affronter à la fois les dieux qui veulent tuer le bébé, comme Ariane ou Apollon, mais ils se retrouvent aussi face au First Born qui voit Diana et le petit comme des obstacles qui l’empêchent de récupérer le trône de l’Olympe (selon ce que lui a dit Poseïdon !). Forcés de fuir, ils suivent Orion qui les amène sur Néo-Génésis ou ils rencontrent le "High Father"… Mais il faut pourtant retourner sur Terre pour se battre…
Par fredgri, le 9 mai 2015
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Scénariste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781401249540
Notre avis sur WONDER WOMAN #4 – War
Un volume qui met principalement en scène les affrontements entre Diana et ses ennemis, les manigances des uns et des autres, tout en écartant les petits à côtés qui donnaient jusque là du relief, comme les moments moins concentrés sur l’action pure. Toutefois, mine de rien, Azzarello fait avancer son intrigue, et notamment en ce qui concerne le first born qui prend définitivement sa place dans l’histoire, même si je lui reprocherais une indestructibilité et une caractérisation assez minimaliste qui auraient tendance à lui retirer de la profondeur. C’est un monolithe sans relief, juste un gros bras sans âme !
Mais en dehors de ça, le récit est une nouvelle fois passionnant. Azzarello se sert de ces combats pour affirmer les alliances, pour appuyer les arguments des uns et des autres, tout en introduisant le monde des new gods qui promet de futurs développements très intéressants aussi ! On ne souffle pas une seconde et Diana montre l’image d’une véritable guerrière aux multiples ressources, dont notamment une rage contenue qui l’éloigne de la gentille et belle amazone telle qu’on la voit depuis des lustres.
D’ailleurs, plus on avance plus la princesse guerrière gagne en relief, devenant peut-être l’élément le plus imprévisible de la série.
Azzarello complexifie le rapport entre les différentes divinités, réajuste les alliances et les enjeux.
Toutefois on a aussi le sentiments que ce volume n’est en quelque sorte qu’une transition vers la suite. Le scénariste n’hésite pas à se débarrasser de personnages de premier plan, mais en parallèle il fait traîner l’ensemble.
Graphiquement, c’est une nouvelle fois du sans faute, qu’il s’agisse de Cliff Chiang, de Goran Sudzuka, de Tony Akins ou du nouveau venu Aco, tous rendent une belle copie avec un coup de cœur pour ce dernier qui anime le très beau numéro 23.2 !
Alors avant qu’Azzarello ne quitte définitivement la série autant en profiter en se régalant !
Par FredGri, le 9 mai 2015