WONDER WOMAN
Flesh

(Wonder Woman 23.2 + 24 à 29)
Apollon a donc capturé le premier né, il veut le soumettre afin qu’il reconnaisse son autorité, mais le dieu a peut-être sous-estimé celui qui se tient enchaîné devant lui… De son côté, Diana, devenu la nouvelle déesse de la guerre, refuse malgré tout cet héritage, mais devant la guerre qui s’annonce, les attaques de Cassandra, les manipulations d’Eris et la situation qui dégénère sur le mont Olympe elle va peut-être devoir s’assumer pour de bon… !

Par fredgri, le 22 juin 2015

Notre avis sur WONDER WOMAN #5 – Flesh

Avant dernier album de l’excellent run d’Azzarello sur Wonder Woman, ce nouveau volume annonce clairement les chamboulements à venir ! On sent les tensions monter, mais en contre partie Diana assure ses arrières en réunifiant ses alliés. Car la bataille qui se profile dans le sixième opus risque d’être difficile !

Azzarello continue donc de positionner ses pièces, tout en restant très concentré sur la personnalité de Diana, bien plus que sur l’éventuelle action, d’où cette impression que parfois l’intrigue traîne en longueur, qu’elle peine à véritablement faire ressortir les différents enjeux. C’est vrai que le scénariste s’éparpille un peu, toutefois je trouve justement que c’est intéressant de ne pas se focaliser systématiquement sur une approche trop linéaire. Diana a des doutes, elle révise ses jugements, ne veut pas assumer puis se rebiffe. C’est passionnant, car on est dans un vrai travail de fond, à la fois sur l’héroïne elle même et sur la mythologie qui l’entoure. Azzarello revisite tout ce panthéon divin, ces créatures étranges, les symboliques et les liens qui lient tout ce petit monde les uns aux les autres. De plus, je trouve vraiment très habile la gestion de Diana, son rapport avec son côté divin, ses devoirs envers les autres, son caractère qui se transforme, qui gagne en assurance… !

Et c’est certainement ce qui fait toute la qualité de cette série, ce côté hors norme, loin des canons super héroïques.
Par contre, je trouve aussi que ce travail de caractérisation pèche un peu sur les autres, Orion n’est qu’un archétype, idem pour Hermès ou les autres dieux. Azzarello se concentre souvent bien plus sur les diverses motivations des protagonistes plutôt que sur leur caractère. Mais tout est aussi au service d’une intrigue très riche en rebondissements !

Graphiquement, l’alternance entre Chiang et Sudzuka fonctionne vraiment bien. Leur style se différencie bien tout en apportant chacun de leur côté ce qu’il faut de charme aux personnages. C’est très beau !

Voilà, ce cinquième volume est bien plus à voir comme un préambule pour la suite bien qu’il soit captivant et très hautement recommandé !

Par FredGri, le 22 juin 2015

Publicité