WONDER WOMAN INFINITE
Les mondes au-delà
(Wonder Woman 770 à 779)
Après s’être sacrifiée en combattant le Batman qui rit, pour sauver le Multivers, et après avoir refusé l’offre faite par des entités cosmogoniques, Diana se réveille, sans souvenirs, sur un champs de bataille à Asgard… Consciente de ne pas forcément être à sa place, elle devine que le royaume des dieux Nordiques ne va pas bien, que l’arbre Yggdrasil dépérit. Elle décide alors de trouver la solution pour sauver la situation…
Par fredgri, le 6 février 2022
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791026820437
Notre avis sur WONDER WOMAN INFINITE #1 – Les mondes au-delà
Pour peu que vous ayez lâché prise avec la destinée de la belle Amazone, que les récents chamboulements dans le DCverse vous aient perdus, je vous conseille néanmoins de vous pencher sur ce très sympathique volume qui est une très bonne porte d’entrée pour redécouvrir cette héroïne guerrière sur puissante !
Après s’être sacrifiée pour sauver ses amis, son univers et tout le reste, Diana, aka Wonder Woman pour ses fans, doit maintenant monter à Olympe et rejoindre ainsi le panthéon des dieux et accéder à l’immortalité. Cependant, le chemin n’est pas facile, il bifurque par Asgard, pour commencer, puis il faut affronter une demi-déesse rendus folle par ses ambitions… La belle brune ne peut donc pas échapper à son destin d’héroïne, à cette vie d’aventure, de danger qui est son quotidien depuis des lustres.
Ce voyage dans l’après-vie qui sert de fil conducteur tout du long de ce volume, est aussi le moyen pour les auteurs de creuser la personnalité et les envies de l’Amazone, de faire le point et de redéfinir les enjeux qu’il faudra développer ensuite. Car, plus qu’une héroïne, qu’une déesse, qu’une potentielle immortelle, Wonder Woman reste une femme, certes très puissante, mais animée de sentiments, de passion.
Bien sur, on n’évite pas le côté extrêmement manichéen du personnage, habité d’une "mission" de sauveuse, qui ne peut s’empêcher, inlassablement de vouloir secourir son prochain. Malgré tout, je trouve dans le portrait que brossent les scénaristes Michael W. Conrad et Becky Cloonan, beaucoup plus de finesse, de profondeur. D’autant que les planches de Travis Moore présentent une Diana plus réaliste, et même si elle reste absolument sublime, elle n’a plus les proportions d’une bimbo, son charme est plus naturel, basé sur un ensemble de petits gestes, de regards, de sourires, une féminité authentique et touchante !
Alors oui, je renoue avec ce personnage avec cet album que j’ai dévoré d’une traite, qui explore l’aspect mythique de WW, son rapport à la réalité, au corpus olympien et j’ai hâte de lire la suite !
Très recommandé !
Par FredGri, le 6 février 2022
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