WONDER WOMAN (VF)
Le fruit de mes entrailles
Diana, plus connue sous le nom de Wonder Woman, vient d’apprendre la vérité sur son ascendance divine. De plus, elle doit partir à la recherche de Zola, une jeune femme qui est enceinte de l’enfant de Zeus ! L’héroïne doit donc affronter les manigances d’Héra, d’Apollon et aller en Enfer pour faire face à Hadès…
Par berthold, le 16 janvier 2013
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Scénariste :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782365771764
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Notre avis sur WONDER WOMAN (VF) #2 – Le fruit de mes entrailles
Suite des aventures de la belle amazone dans ce second volume qui reprend les épisodes US 7 à 12 de la série Wonder Woman.
Je dois bien vous avouer que je reste ébahi devant la performance de Brian "100 Bullets" Azzarello au scénario et par les graphismes de Cliff Chiang ou de Tony Akins.
Le scénariste a eu vraiment une bonne idée de donner une nouvelle origine à Wonder Woman. Cela permet de mélanger aussi la mythologie grecque et leur dieux. Là, c’est vrai que de voir comment il traite Héphaistos, Aphrodite, Héra, Zeus, de voir comment et sous quelle forme il leur donne vie, c’est assez intéressant. Tenez ! Prenez donc Hadès ! Il a quand même un look original, non ? Et Hermès, Eros ?? Qu’en pensez vous ?
La présence d’Arès, fils de Zeus et seigneur de la guerre, me fait un peu penser (pas physiquement) à Guerre, l’un des frères de Morphée, l’un des Endless (voir la série The Sandman) : peut être est ce l’ambiance, peut être…
Néanmoins, j’ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec cette saga. Le scénario est bien prenant. Nous allons de surprise en surprise. On est convié au mariage de Diana avec Hadès (à moins que…), on est emmené sur des lieux où personne n’a jamais mis les pieds pour y vivre l’action ainsi que la trahison dans une ultime pirouette qui clôture ce récit. Ah, tout comme il me tarde de lire la suite. Azzarello sait jouer avec nos nerfs.
Les graphismes de Chiang, d’Akins ou encore de Kano sont vraiment en adéquation avec le scénario d’Azzarello. Il n’y a rien à redire sur leurs prestations. Ils ont su aussi créer une cohésion dans leur travail qui permet aux lecteurs de voir un travail régulier. Il y a des pages assez spectaculaires qui raviront les amateurs de récits bruyants, fantastiques et héroïques.
A la fin, on peut se délecter des recherches graphiques sur les couvertures.
La série Wonder Woman reste l’une des belles surprises de la renaissance DC. Une oeuvre que je vous invite à découvrir !
Par BERTHOLD, le 16 janvier 2013