WONDERBALL
Le chasseur

San Francisco, 1983. Neuf personnes sont abattuss par un tueur depuis un toit. L’enquête est confiée à l’inspecteur Spaddaccini, que ses collégues surnomment Wonderball, à cause des friandises du même nom, dont il se gave à longeur de journée. La précision et la rapidité du tireur vont lui rememorer une ancienne affaire, qui l’a marqué : l’assassinat de Kennedy…

 

Par berthold, le 27 septembre 2014

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Notre avis sur WONDERBALL #1 – Le chasseur

Wonder Ball est le nom d’une friandise, vendue aux USA, par Nestlé puis par The Frankford Candy & Chocolate Company. C’est une boule de chocolat à l’interieur de laquelle se trouve une petite surprise, souvent une figurine. C’est un peu comme le Kinder suprise.

Mais Wonderball est aussi le titre de la nouvelle bande dessinée de Fred Duval & Jean-Pierre Pécau (assistés de Fred Blanchard), après Jour J. Pour l’occasion, ils retrouvent l’un de leur compère sur Jour J justement : le dessinateur de La Jeunesse de Blueberry, Colin Wilson.

L’intrigue de cette série se déroule en 1983, à San Francisco. D’entrée on pense aux films Dirty Harry ou Bullit en ouvrant l’album.
Pécau & Duval nous entraînent dans cette enquête policière où comme on le découvre vite, derrière tout cela, il semble qu’il y ait quelque chose de caché.
On fait connaissance avec le personnage principal : l’inspecteur Spadaccini dit Wonderball. Un flic dur, pas vraiment sympathique au premier abord, qui n’aime pas grand monde et qui est pourtant l’un des meilleurs flics du coin. Peu à peu, au fil de son enquête, nous en apprenons un peu plus sur lui. On sait qu’il a été marié, que son ex-femme est sortie avec un de ses amis, Bob Archer, qu’il a un fils qu’il voit peu et qu’en 1963, en ce funeste jour du 22/11/63, il était à Dallas, qu’il travaillait à la sécurité du cortège et qu’il n’a rien pu faire non plus pour empêcher ce qui s’est passé.
Peu à peu, dans notre lecture, nous voyons que ce qui se passe en 1983 est lié à ce jour de 1963. L’enquête de Wonderball est semée de cadavres. Quelqu’un suit ses agissements de près, il travaille pour une organisation dont nous n’apprenons rien pour le moment. Duval & Pécau nous offre avec ce premier tome Le chasseur, un premier tome d’une série prometteuse.

Colin Wilson, le dessinateur de Du plomb dans la tête, réalise sur Wonderball un travail efficace, d’un grand professionnalisme et remarquable à divers niveau. Il fait revivre le San Francisco de 1983 avec aisance et nous avons l’impression que cela se passe de nos jours. C’est comme si nous, lecteurs, nous faisions un bond dans le temps et que nous nous retrouvions dans cette année ! Wilson place l’atmosphère adéquate à ce genre de polar, il donne le rythme idéal aux scènes d’action. La poursuite entre la volskwagen et la moto est assez courte mais reste impressionnante. Jean-Paul Fernandez accompagne idéalement le dessin de Colin Wilson par un choix de couleurs très appropriées.

Le chasseur, premier tome de la série Wonderball, est une très belle surprise, un titre idéal pour la collection Série B de Delcourt. C’est un premier tome que je vous invite à découvrir sans hésiter un instant !

Par BERTHOLD, le 27 septembre 2014

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