WONTON SOUP
Twoton Soup: the Quickening

Toujours en vadrouille Johnny Boyo et son comparse Deac sillonnent l’espace. Deac veut faire découvrir un truc qui décalque à Johnny, mais il ne prévoyait pas que cela puisse avoir autant d’effet. A leur réveil ils se retrouvent, échoués sur une planète inconnue, plus d’essence dans leur vaisseau (forcément, dans leur délire ils l’ont siphonné…). Du coup, il va falloir trouver une solution…

Par fredgri, le 13 avril 2011

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Notre avis sur WONTON SOUP #2 – Twoton Soup: the Quickening

Deux ans après le premier volume Stokoe livre ainsi une suite à son Wonton Soup 1. Globalement c’est plus foutraque et un tantinet moins passionnant. Peut-être parce qu’il n’y cause pratiquement pas de bouffe, peut-être parce qu’en gros il n’y a pas trop de scénario, que tout se borne à accumuler des situations ou des discussions entre deux potes… Certainement ! Toujours est-il que ça se lit vite.
Mais, paradoxalement, je trouve que dans ce deuxième tome on retrouve plus le Stokoe de Orc Stain, cette notion d’errance, de civilisation décadente, de ces paumés qui doivent survivre en affrontant un monde hostile ! De plus Stokoe amène des créatures, des idées bien plus décalées que dans le premier volume, ici on parle d’ours qui sécrètent un lait aphrodisiaque, on parle d’un peuple de clone qui ne distingue plus l’original et qui se nourrit uniquement de déjections qu’ils recrachent, on parle de petites créatures qui, en mourant, génèrent des micro civilisations dans leur estomac et selon l’humeur de ces dites civilisations prennent un gout plus ou moins agressif si on les cuisine, etc.

Vous l’aurez compris, James Stokoe est un allumé de première qui sait développer des univers vraiment étranges, avec des concepts complètement fous. C’est de cette folie que le travail de cet auteur tire toute sa force, toute sa singularité. C’est incroyable. Bon, ça peut être un chouilla dérangeant car ça amène des situations très particulières, mais franchement je trouve cette lecture très stimulante aussi !

Graphiquement, Stokoe n’a pas encore trouvé cette folie qui lui est particulière depuis Orc Stain, ici, on est dans son style plus épuré. Malgré tout c’est aussi très sympa.
Un album format poche, en noir et blanc qui regroupe près de 200 pages et qui se lit d’une traite ! Que demander de plus !

Très conseillé !

Par FredGri, le 13 avril 2011

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