X-MEN UNIVERSE (V2)
La malédiction des mutants (3/5)

Du bon, du moins bon, et du franchement mauvais, voila le programme pour ce sixième numéro très fourni d’X-Men Universe !

C’est avec la 3ème partie de la Malédiction des mutants que l’on ouvre le bal. Pas d’avancée phénoménale à signaler dans le récit, mais les pions se placent un à un, avant un conflit final qui promet de dépotter! Les X-Men arriveront-ils à échapper à l’armada vampiresque, dotée de deux atouts majeurs : Jubilée et Wolverine!!

On ne souffle pas et on enchaîne avec la nouvelle série, Uncanny X-Force, qui commence sur les chapeaux de roues! En effet, l’équipe hétéroclyte rassemblée par Wolverine a déjà repéré son premier objectif. Rappelez-vous que cette équipe ultra secrète, connue de ses seuls membres n’a qu’un but : Rayer de la surface de la Terre les menaces qui pourraient plâner sur la communauté mutante fortement affaiblie, et ce par tous les moyens disponibles et en totale indépendance!
Alors que Betsy et Warren reforment leur couple légendaire, ce dernier reste tourmenté par son côté noir qui a récemment fait sa réapparition à la surprise de tous (Rappelez vous, Warren fut l’un des cavaliers d’Apocalypse il y a trèèèèèèèèèèèèès longtemps!). Pendant ce temps, Deadpool s’infiltre dans une cache souterraine pour y découvrir l’impensable! L’ennemi le plus implacable des X-Men est en vie!!

Pendant ce temps, du côté d’X-Factor, Rahne Sinclair et Rictor se rendent dans une clinique afin de surveiller la croissance du bébé que Rahne porte en elle, sur fond de quiproquo et de situations humoristiques frôlant dangereusement le flop, pendant que Monet tente d’aider Noëlle Blanc dont les nuits sont habitées par des cauchemars récurrents. Vestiges de la guerre, ou manipulation? Il se pourrait bien que Monet se plante une fois de plus… Bref, rien de bien folichon, avec un trait toujours aussi approximatif et qui ne permet pas au récit de réellement décoller…

En quatrième position, une histoire bonus dans laquelle oeuvre le frenchie Olivier Coipel (Cocorico) au dessin. Pas grand chose à reprocher visuellement parlant, si ce n’est au niveau du coloriste qui s’évertue à enrhumer tous les personnages! Au niveau du scénario, bonne touche également puisqu’il met en lumière l’intérêt de Magnéto pour deux jeunes vengeurs qui pourraient être ses petits enfants… Magnéto retrouverait-il ses vieux démons?

Enfin, pour conclure ce magazine, une histoire courte de Nation X faite de bout en bout par Corey Lewis… Et là je vais être cinglant : Qu’est-ce que ca vient faire ici?? J’ai cru que Panini venait de publier le gagnant d’un concours jeunesse – de 12 ans… Le dessin parfois, c’est une question de goût. Là c’est de l’amateurisme, et ça n’a rien à faire dans ce mensuel selon moi. Libre à vous de me contredire!

Par Matt, le 27 août 2011