X-MEN (V3)
Tout est sinistre
San Francisco.
L’équipe "Extinction" des X-Men affronte sa première grosse menace : Mister Sinistre !
Ce dernier avait volé la tête du Celeste Rêveur et s’en sert pour se créer des doubles de lui lors d’une foire imaginée par ses soins. Les X-Men laissent quelques plumes dans la bataille : Emma Frost a perdu un bras. Cyclope apprend, grâce au S.W.O.R.D., que d’autres Célestes se dirigent vers la Terre. Il va falloir qu’il trouve un moyen rapide pour se débarasser de Sinistre et récupérer la tête du Céleste.
Malicia et son équipe sont toujours dans l’espace où ils sont partis pour ramener Havok, Polaris et Rachel Summers sur Terre. Il est temps pour eux de trouver le chemin pour rentrer à la maison…
Par berthold, le 9 août 2012
Notre avis sur X-MEN (V3) #2 – Tout est sinistre
Je suis déçu. Oui, déçu par ce numéro d’X-Men.
Je m’attendais à bien mieux de la part de Gillen sur les épisodes 2 et 3 d’Uncanny X-Men. Cela avait pas trop mal débuté avec le retour de Sinistre, la blessure de Frost, les actions de l’équipe Extinction. Mais, voilà, au final, on se retrouve avec un récit où Sinistre se la joue façon Arcade. On ne comprend pas vraiment ses motiviations, son but…Bon, de l’action, il y en a quand même, mais le suspense ne fonctionne pas.
Même le dessin déçoit un peu avec cette valse de dessinateurs venus donner un coup de main à Carlos Pacheco.
C’est fort dommage.
Et ce ne sont pas les épisodes 258 à 260 d’X-Men Legacy qui vont rattraper le niveau de ce numéro. Mike Carey tire sa révérence sur cette série qu’il a suivie pendant quelques années mais ce ne sera pas un grand final. Ce qu’on voit, c’est juste le retour de Malicia et de son X-Team sur Terre et le choix qu’elle devra faire concernant le schisme au sein des mutants. Rejoindra-t-elle Logan ou Scott ? Mais là aussi, le suspense est éventé puisque vous savez déjà où elle a choisi de s’installer si vous avez lu les épisodes de Wolverine & les X-Men par exemple.
Bref, un numéro dispensable qui ravira peut-être quelques fans mais en décevra beaucoup d’autres, j’en suis sûr.
Par BERTHOLD, le 9 août 2012