X-Woman
Rachel Summers s’est faites enlever, et ses co-équipières Rogue, Storm, Kitty Pryde et Psylocke, se lancent sur ses traces pour la délivrer. Ce qui va vite les amener sur l’île de Madripoor, ou les attendent une assez étrange aventure…
Par fredgri, le 18 septembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Univers :
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Sortie :
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ISBN :
_201009352
Notre avis sur X-Woman
Depuis combien de temps entend-on parler de ce projet secret de Manara chez Marvel ? depuis incroyablement longtemps. Il fallait juste que les divers agenda s’accordent les uns avec les autres. Toujours est-il que j’étais assez curieux de voir vers ou tout cela allait. Après une première édition italienne en noir et blanc que se sont arrachés de nombreux fan, voilà que Marvel sort enfin cette histoire, cette fois mise en couleur par le très doué Dave Stewart. Évidemment, on le savais depuis le début, mais le scénario se cantonne assez vite à n’être qu’un prétexte pour sublimer les dessins du maître italien, lui permettant de mettre ces héroïnes dans toutes les positions possible.
Car, tout de suite, le principal intérêt d’un tel comics c’est la réinterprétation des personnages, la réappropriation de cet univers par Manara. On y trouve tout de suite les principaux tics de l’artiste, toutes les héroïnes sont des bombasses qui ouvrent la bouche de façon très suggestive (et ça n’est pas un fantasme de ma part que d’émettre cet avis, je vous assure), on a vraiment l’impression que le moindre mouvement les fait frémir, elles se cambrent, se lovent à la moindre occasion, en se serrant les unes contres les autres dès que c’est possible. Néanmoins, et c’est là que c’est intéressant, je trouve aussi qu’il se dégage une telle sexualité de ces femmes que les poses habituelles que l’on retrouvent dans des comics basiques font triste mesure à coté. Ici, elles sont certes un brin "vulgaires", mais elles sont aussi très vivante, avec un sex appeal très présent. De plus, Manara a l’art aussi de leur donner une vraie allures, avec des vêtements très tendances, une gestuelles très féline. Cet homme sait dessiner des femmes qui ressemblent à ces pin-up sur des posters centraux.
Ensuite, bien sur, tout ça est très léger et ne garde à la finale plus grand intérêt réel. On est vraiment dans du comics prétexte pour mettre en avant à la fois l’univers d’un artiste et la plastique des X-Woman. Il y a des scènes qui n’ont absolument aucune utilité, comme par exemple cette séquence ou Kitty traverse le bateau, en bikini, et surprend un couple homo dans un lit… Mise à part le fait de voir les mutantes se dandiner en maillot, cela ne sert à rien dans l’histoire. Certain iront peut-être aussi s’agacer devant les poses lascives, devant les jupettes trop courtes ou devant ces fesses qui se révèlent trop vite sous une chemise… Malgré tout, je trouve ce comics très frais, c’est paradoxale, de plus, trouver Manara qui dessine du X-Men, j’avoue que ça m’interpèle, même si il y a de fortes chances pour qu’on ne le revoit plus par ici avant longtemps !
Ce X-Woman va donc se vendre comme des petits pains, soyez-en sur, mais c’est aussi l’occasion de voir un art de la pin-up qui s’éloigne de celui de Jim Lee, Benes ou autres Aspen clones, et rien que ça ça fait du bien !
Par FredGri, le 18 septembre 2010