XIII
La Version Irlandaise
Jason Fly ou un autre, qui est réellement XIII ?
C’est en Irlande, au milieu des attentats de l’IRA que son histoire débute. C’est donc inévitablement là que le retour aux sources se fait pour connaître quelle est l’identité de l’amnésique le plus connu du monde de la Bande Dessinée.
Par aub, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2505001316
3 avis sur XIII #18 – La Version Irlandaise
Autant le dire dès le début de mon avis, j’ai totalement été bluffé par ce 18° tome des aventures de XIII. Tout d’abord très méfiant de cet opus qui me semblait être une pièce rapportée, un beau et bon coup commercial de l’Editeur et des auteurs, et bien après lecture je reviens totalement et immédiatement sur ce sentiment.
Dès les premières pages on est plongé dans l’histoire, et immédiatement captivé. Tout d’abord c’est la narration qui m’a beaucoup plu car J. Van Hamme a eu la bonne idée de faire raconter à l’un des personnages son passé, à s’adressant à un ami. Au fur et à mesure des pages, on en découvre un peu plus de leurs vies, sans pour autant tout nous dévoiler trop vite. Nous apprenons donc petit à petit, et inconsciemment on essaie de recoller les bouts avec les 17 premiers tome des aventures de XIII, et ce n’est vraiment que sur les dernières pages que tout s’éclaircit. C’est à mon avis un scénario et une idée absolument excellents que d’avoir réalisé cette histoire en parallèle. Est-ce que Jean l’avait dès le début, voilà une question interessante.
Du côté du dessin, rien à redire sur le style et la qualité des illustrations de Giraud. C’est vraiment de très bonne qualité, et même si les personnages ne ressemblent pas forcément à ceux dessinés par Vance, il reste très facile de les reconnaître tout de même.
J’ai aussi beaucoup apprécié tout l’aspect politique et engagé de l’histoire, on sent que Jean Van Hamme a recherché à crédibiliser ses personnages et toute leur vie, et à marquer d’une trace historique son récit. C’est vraiment très réussi.
Avec cet album, on se demande, si… quand même… de temps en temps… on ne pourrait pas… s’il vous plaît… avoir un album de XIII qui sortirait… histoire de prolonger encore un peu la vie et les aventures de ce personnage devenu mythique.
Par AUB, le 2 novembre 2007
Je viens de finir ce tome 18 et franchement, je reste sur le cul, Van Hamme a vraiment décidé de finir sa série en beauté avec notamment ce superbe album ! Le scénario sort des pistes habituelles de la série, on se focalise uniquement sur la relation entre ces deux hommes, on découvre tout un pan de l’histoire irlandaise, de sa révolte et de son engagement, encore une fois bien loin de la trame habituelle de XIII, et ce dépaysement très politisé est des plus passionnant en plus ! Oui, le scénariste est en pleine forme, très inspiré dans ce récit qui nous prend aux tripes du début à la fin, mais la véritable cerise sur le gâteau c’est le travail remarquable de Giraud ! A des années lumière de l’inexpressivité et le systématisme de Vance, Jean Giraud insuffle une vie qui transcende chaque planche, démontrant une nouvelle fois combien il est à l’aise dans tout les genres. On retrouve ainsi cette flamme que Vance avait si bien su insuffler sur les premiers albums et qui depuis avait disparu.
Une sorte de magnifique hors série qui conclue en beauté une série qui restera, en ce qui nous concerne, dans nos mémoires !
Par FredGri, le 19 novembre 2007
Etrange retour à la série culte que cette lecture que j’ai faite du tome 18… Car pour recoller un peu les morceaux sans non plus retourner trop loin dans le passé, j’ai pris la peine de relire le tome 17. Gag ! C’est alors qu’avec surprise, je me suis rendu compte que ça ne s’avérait pas très utile puisque l’inattendu duo Jean Van Hamme / Jean Giraud nous emmène sur une autre piste que celle qu’on s’attendait à suivre après que les Maximiliens d’or aient été perdus !
Chouette album, en effet, que cette Version Irlandaise. Parce qu’il donne l’impression qu’il peut être abordé comme un one-shot puisqu’on tout y est bien expliqué et parce que graphiquement, il n’est pas mal du tout. Ensuite, on sait bien que cette inutilité dont je parlais plus haut de la relecture du tome 17 n’était que toute relative : beaucoup de noms re-surgissent de ce tome 18, mais c’est bien dans le tome 19 que je m’attends à enfin tout comprendre.
Je pense que ces deux derniers volumes sont quand même à lire après avoir relu plus que seulement le tome 17. Jason Fly, tout ça, ça remonte à très loin… Mais force, quand même, est d’avouer qu’après les doutes qu’on émettait quand L’or de Maximilien est sorti, la série XIII montre un nouvel essor assez motivant pour nous inviter vers la clé du mystère avec l’avidité qu’on avait eue à découvrir les tous premiers albums !
Par Sylvestre, le 14 décembre 2007
Publicité