XIII MYSTERY
Martha Shoebridge

Valeur sûre à n’en pas douter, en tout cas pour moi, chaque tome est acheté, lu et dévoré, et à chaque fois c’est un excellent moment de lecture. Fan de cette série depuis les toutes premières heures, ces one-shot totalement indépendants et pourtant si liés sont d’une qualité indéniable.

Les personnages de XIII sont une source infinie (ou presque) d’histoires en tout genre. Le talent des auteurs réside ensuite dans la manière d’imbriquer les histoires les unes dans les autres de façon très réussie, tout en faisant attention de ne jamais en dévoiler trop ni surtout à rendre incrédible une histoire et un personnage vis à vis des autres. Alors qui est le maitre final, est-ce que Van Hamme relit minutieusement les scénarii pour les valider et probablement y apporter quelques conseils ou retouches afin d’éviter des impairs ? Certainement… En tout cas, que ça soit le cas ou non, les histoires se suivent et ne se ressemblent pas.

Ce tout nouveau tome est même, de mon point de vu, l’un des meilleurs, sinon le meilleur de la série. J’ai adoré l’histoire et été totalement emporté par son développement et son aboutissement. Allant de surprise en surprise j’ai trouvé la narration quelque peu lente dans les premières pages, puis, assez rapidement elle devient captivante.

Martha Shoebridge, souvenez vous, c’est la femme d’un certain age qui avait sauvé XIII dans le tout premier tome de la série. Mais qui est cette femme, d’ou vient-elle ? On sait vraiment très peu de chose d’elle puisqu’elle n’apparait que dans le premier tome, et elle meurt au bout de quelques planches. Au fur et à mesure de l’avancée dans ce tome de XIII Mystery, on découvre petit à petit qu’elle n’est pas si éloignée que l’on aurait pu l’imaginer de nombreux personnages principaux de la série initiale… Les rebondissements vont bon train et nous surprennent tous autant les uns que les autres. C’est du grand art scénaristique!! Et pour cause, c’est un certain Frank Giroud qui s’y est attelé… le résultat est évidement de qualité.

Du coté des illustrations, Colin Wilson, que l’on connait pour ses 6 tomes de « La jeunesse de Blueberry”, “Du Plomb dans la tête” sur un Scénario de Matz, et sur “Jour J” et “Wonderball” avec Duval et Pécau, signe là un tome très réussi, proche des illustrations de cette série, mais avec son trait très reconnaissable. Là aussi, le talent est au rendez vous…

Encore un tome qui se lit à vitesse grand V et qui donne envie d’en lire d’autres, d’autant plus que le tome suivant sera de Matz (Sceneario) et Rossi (illustrations)… la barre est haute, très haute. Messieurs à vous de jouer, nous serons au rendez vous.

Par AUB, le 4 juin 2015