YOUNG LIARS
Maestro

J’ai vraiment du mal à vraiment vous résumer ce second tome. J’en suis sincèrement désolé, mais, pour le coup, j’ai été très déstabilisé. Car, primo, il y a une vraie rupture avec le précédent tome. On a du mal à s’y retrouver, à vraiment comprendre ce qui est vrai et ce qui est faux. De plus, les protagonistes semblent tous être devenus vraiment dingues, et comme tout est vite dépeint sur un plan subjectif, cela devient très dur de faire le tri.

Le principal argument que j’ai entendu et avec lequel je suis partiellement d’accord, c’est que tout l’intérêt de Young liars tient justement dans l’énergie, dans l’incroyable folie qui se dégage de cette histoire. 
En effet, j’avoue que c’est ce qui m’a tenu tout le long !! Simplement, et contrairement au premier tome, il faut aussi une histoire qui reste cohérente, qui permette au moins au lecteur de s’y retrouver, de faire la jonction avec les épisodes. Et je trouve que dans ce deuxième opus s’engage déjà une rupture avec ce qui a précédé. le lecteur peut très vite perdre le fil de l’histoire et ne pas se contenter d’un "oui mais c’est super cool, l’incroyable délire, Young Liars c’est un morceau de rock complètement dément"…

Alors, malgré cet effet explosif, malgré cette énergie fascinante, Young Liars commence à entamer, avec ce "Maestro" une complète rupture avec son lectorat. C’est d’autant plus dommage que le dessin de David Lapham est remarquable et qu’il vaudrait presque à lui seul l’achat de cette série…
Avis mitigé donc…

Par FredGri, le 4 mai 2010