YOUNG RONINS
La rentrée des classes

Que dire sur ce tome 1 de Youg Rônins ?
Premièrement, jetons un coup d’œil rapide au titre : « Young Rônins ». Selon la définition du japon médiéval, un Rônin est un samouraï sans maitre. Surprise ! Ce n’est absolument pas le cas pour les deux jeunes protagonistes qui trouvent en leur père leur mentor et leur maitre d’arme. Cette erreur flagrante m’inspirait en cet instant une grande crainte, qui fut confirmée par la suite.
Ce tome 1 est une succession de failles scénaristiques que l’on pourrait aisément qualifier de gouffres à ce niveau. De quoi est-il composé ? De batailles sans queues ni têtes, de vie lycéenne ennuyante et banale au possible mais surtout d’un manque total de trame centrale. Tel Miyazaki, le talent en moins, cet album donne l’impression d’avoir été conçu au fur et a mesure, sans idée fixée d’un résultat final et croyez moi, on le ressent très fortement quand au bout de 7 minutes 55? on repose l’album et que l’on s’entend dire : « C’est déjà fini ?? »
Pour le côté graphique, c’est la débandade !! Fusionnez les dessins animés Kim Possible et Tottaly Spies et vous obtiendrez cette bd au graphisme si étrange, pour ne pas dire autre chose… On sent bien que l’auteur balance entre manga et comics, rendant le trait instable, parfois difforme, desservi au possible par des couleurs criardes et des effets informatiques non maitrisés.
Bref, on est bien loin d’un bon Noodles ou Hero academy, des séries qui démarrent plutôt bien et qui promettent de bonnes surprises.
Une petite nuance tout de même à ce que certains pourraient qualifier de « Flingage en règle ». Il me semble que c’est la première bd de l’auteur, et après tout, quel auteur est arrivé au top a sa première bd ? J’espère tout simplement qu’il prendra conscience de ses lacunes et qu’il se rattrapera pour le tome 2.

Par Matt, le 26 juin 2006