YU-GI-OH
Volume 3

On retrouve nos amis au musée Domino où l’étrange Shahdi manipule l’âme de l’archéologue afin de contraindre Yûgi à muter en son « autre moi ». Mais cela ne marche pas : Jôno-Ushi a pris sur lui de s’occuper du malheureux en l’éloignant de ses amis pour mieux le maîtriser. Shahdi l’égyptien comprend alors que c’est parce que sa victime n’était pas assez proche de Yûgi que ce dernier n’avait pas réagi comme il le souhaitait. Il s’en est donc pris à Anzou : la pauvrette a été réduite à l’état de poupée sans plus aucune réaction. Et Shahdi l’a placée sur un plongeoir d’où elle risque une chute mortelle si Yûgi ne réussit pas à gagner le duel psychologique que lui impose le mystérieux enturbanné…

Sans transition, on retrouve ensuite nos héros dans leur lycée où la grande mode est le tamagotchi.

Enfin, on trouve un épisode mettant en scène un petit garçon sans ami que son père trop souvent absent gâte pour compenser, sans se rendre compte que cette attitude n’est pas forcément celle qui a le plus de chances de mener au résultat escompté…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur YU-GI-OH #3 – Volume 3

Maintenant, c’est clair : la structure de cette série est… qu’il n’y en a pas ! On assiste là en fait à une succession de tableaux, comme autant d’épisodes qui ont dû passer à la télévision (?), et qui, mis bout à bout, créent cet univers de Yu-Gi-Oh.

Le seul fil conducteur est que les personnages s’affirment de plus en plus. Par les pouvoirs qu’ils développent comme par les relations qui s’approfondissent de plus en plus entre eux : Yûgi, Anzou, Honda et Jôno-Ushi.

L’avantage de cette non-structure est tout de même que Yu-Gi-Oh se laisse lire comme un manga est conçu pour être lu : vite-fait-bien-fait, avec la possibilité de sortir de sa lecture facilement à la fin d’un rapide épisode en se réservant le choix d’y replonger quand on en a envie pour un rab de sensations dont les jeunes lecteurs raffolent.

On n’oublie pas de noter le fond très "enseignement sage" de cette série qui n’hésite pas à insister sur des valeurs qui ne sont peut-être plus trop à la mode dans les cours des écoles : l’amitié, la confiance, le respect, l’entraide, etc…

Par Sylvestre, le 8 mars 2006

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