Zeke raconte des histoires
La vieille Esmé n’a de cesse de vouloir retrouver son fils Zeke, qui est parti, mystérieusement il y a 20 ans sans, depuis, donner de nouvelels ! Elle grimpe sur le toit d’un immeuble pour clamer les textes de son rejeton d’écrivain, s’enfuit de son hospice, ne reste pas en place.
La jeune éditrice, Cheyenne, est une amie d’Esmé, une sorte de petite fille. Elle adore les textes de Zeke et c’est pour tout ça qu’elle revient chaque fois aux côtés de la vieille dame, pour la rassurer, la cajoler…
Un jour, pourtant, un mot arrive à la chambre d’Esmé, un mot de Zeke. De Birmanie !
Toute deux decident donc de partir rejoindre ce mystérieux personnage. Qui est il maintenant ?
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
280012900X
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Notre avis sur Zeke raconte des histoires
En lisant cet album, je tend la main le long de la barque et la laisse plonger dans l’eau. J’ai la douce impression de sentir sur mon épaule le souffle de Cosey qui se penche et me murmure une petite histoire, comme Zeke qui projette ses diapos devant un public hypnotisé !
Dans cet album, je me retrouve donc vers là bas, à écouter les récits de ces gens, à regarder ces cases, ces sourires, ces visages qui regardent à leur tour le mouvement d’une vague en écoutant les histoires, les contes de la lenteur !
Car Cosey, c’est avant tout un narrateur qui demande au temps de ralentir, au mot de devenir souffle ou chant, qui transforme un voyage en longue promenade, qui invite le lecteur à le rejoindre, dans la barque, pour observer cette suite d’images qui se projettent devant nos yeux !
Avec son dessin minimaliste, efficace et terriblement coloré, cet auteur absorbe une partie de la réalité qui l’entoure pour ne rendre que l’essentiel, une matière vibrante. Il nous donne l’impression d’une énorme générosité, d’une attention à l’autre qui est vraiment nécessaire, fondamentale ! Prenons notre temps !
« Zeke » n’est peut-être pas son meilleur album, néanmoins, il m’a énormément touché. Tout d’abord par la simplicité de son histoire, par la pureté du regard de Cosey et par cette impression que décidemment il existe encore des lieux ou le temps parait se figer, doucement !
Maintenant que je referme cet album, je m’allonge, je demande à ce monsieur, derrière sa planche à dessin, de me raconter encore une dernière fois une petite histoire, un murmure…
Je me laisse aller…
Par FredGri, le 23 février 2004
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