ZENITH
Phase two

(2000AD Progs 589 à 606 + 2000AD Special 1988)
Après avoir réussi à stopper Masterman Zenith doit désormais tenter d’empêcher le billionnaire Scott Wallace d’envoyer sa bombe sur Londres. Mais avant cela il va devoir rencontrer l’allier de Wallace, Michael Payne, celui qui jadis créa les Superhéros et notamment ses parents…

Par fredgri, le 8 décembre 2014

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Notre avis sur ZENITH #2 – Phase two

Dans le précédent volume nous découvrions le jeune super héros Zenith, à priori dernier représentant de sa catégorie, jusqu’au moment ou une nouvelle menace pousse quelques anciens à sortir de l’ombre pour soutenir le héros dans son combat. Zenith a la particularité de figurer parmi les premières œuvres de Grant Morrison, le célèbre scénariste écossais qui a depuis beaucoup œuvré pour DC et Marvel sur les titres les plus prestigieux des deux boites d’édition.
Toutefois, sur ces débuts on voit un auteur déjà très à l’aise, avec des idées intéressantes et pas tout à fait dans une écriture trop démonstrative. Ce qu’il nous propose ici c’est de revenir sur le thème du superhéros, en suivant la vague "mature reader" engagée par ses ainés comme Moore, Gaiman ou Delano, par exemple.

Ce deuxième volume est néanmoins bien plus long à se lancer que son prédécesseur, on peine à suivre ce héros qui se lance sans vraiment y mettre la même flamme que lors du combat contre Masterman, d’autant que tout sera résolu en un tour de main, limite en une planche… Du coup, on a du mal à croire en la tension qui s’installe, Zenith ne s’investit pas non plus et progressivement on se laisse emporter dans le rythme assez nonchalant du récit. Mais Morrison agrémente son scénario de petites trouvailles, de quelques révélations assez intrigantes, on découvre, en parallèle des personnages qui viennent d’une réalité alternative, qui veulent visiblement rencontrer Zenith, la suite au prochain volume donc !

On sent que le jeune scénariste nage sur la tendance du moment tout en développant un vrai potentiel qui explosera ensuite avec toute la maestria qu’on lui connait.
Graphiquement, Steve Yeowell épure légèrement son trait, le rend aussi plus nerveux et paradoxalement plus figé, malgré tout il reste aussi la véritable image de la série en lui imprimant un vrai style très 80’s, très english. Les planches sont un vrai régal pour les yeux, même si parfois je préfère le premier volume sur ce plan !

Donc beaucoup d’idées et des pistes qui nous amènent vers la suite qui promet d’être passionnante !

A suivre sans hésiter, pour les fans de Morrison !

Par FredGri, le 8 décembre 2014

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