ZETMAN
Tome 12
A peine s’est-il présenté que Shibaki se suicide, provoquant la stupeur parmi les proches du président. La stupeur seulement, car le secret du réveil du ZET complet pourra être obtenu en scannant son cerveau grâce à une machine spéciale, même une fois décédé… Mais May, la fille qui accompagnait Shibaki, répète constamment qu’il ne s’est pas tué lui-même.
Quand le voile commence à se lever peu à peu sur le réveil du ZET, Jin parait mal à l’aise, comme s’il avait deviné que les evols les espionnaient et qu’ils étaient impliqués dans la mort de Shibaki. Mais le président perd patience devant le mutisme de Jin, et le passe de force au scanner de cerveau, livrant sans le savoir ces précieuses informations aux evols…
Par BRAIDer, le 1 mai 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782759503247
Notre avis sur ZETMAN #12 – Tome 12
Le 11ème tome promettait un bon 12ème tome. L’auteur nous a trahis, car il est excellent. « Attention », ce tome s’annonce tout de même particulièrement atypique dans la série Zetman. On a en effet ici un 12ème tome particulièrement éprouvant, rythmé à la perfection du début à la fin, mais bizarrement avec très peu de scènes d’action.
Katsura fait ici le pari du thriller, avec une construction brillante faisant magnifiquement ressortir tout le suspens et l’angoisse de la situation. Très original au sein de la série Zetman, ce procédé se révèle bizarrement d’un grand classicisme tant dans la construction que dans le scénario en lui-même, faisant ressentir certaines influences cinématographiques notamment. Certains le percevront peut être comme un défaut, mais je trouve au contraire que ce volume enrichit ainsi la série, mettant en valeur une corde de plus à l’arc déjà fourni de Katsura.
De toute façon, ce volume est au moins dans la forme une énorme réussite. Il montre à nouveau une très grande maitrise du mangaka dans l’art de construire son histoire. Pas une page n’est à jeter et aucun lecteur ne pourra physiquement et mentalement arrêter sa lecture une fois entamée, on appelle donc ça une prouesse.
Par BRAIDer, le 1 mai 2010