ZETMAN
Tome 7

Jin décide d’héberger la jeune fille qu’il a sauvée des players. Celle-ci s’est évanouie avant de voir ces derniers et la véritable nature de Jin, mais elle reste très reconnaissante et fascinée par le jeune homme. Les amis de Jin ne tardent pas à faire leur apparition : il s’agit d’un groupe de SDF et de Konoha et sa mère. Jin les accueillent à l’occasion d’une fête, mais il s’isole dans un immeuble voisin pour souffrir en silence des effets secondaires du médicament spécial qui lui a permis de se transformer.
Le lendemain, Jin part retrouver le grand père de Koga et ses hommes et semble totalement coopérer avec eux. Comment expliquer un tel revirement de situation en seulement 2 ans ? Un grand retour dans le passé débute alors, au moment où le grand père de Koga avait promis des réponses à Jin…

Par BRAIDer, le 21 avril 2010

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Notre avis sur ZETMAN #7 – Tome 7

Ce tome est en grande partie consacré à ce flash back géant, dans lequel on revit toutes les révélations faites à Jin deux ans auparavant. On y apprend beaucoup de choses pour notre plus grand plaisir. La lecture nous fascine, nous surprend, nous émeut aussi…
Il s’agit clairement d’une grande réussite. On est rassuré de voir que le talent de Masakazu Katsura reste intact même quand il s’agit de lever le voile sur une partie de son intrigue. Zetman est clairement à la hauteur de nos attentes. Mais rassurez vous, on est loin de tout savoir à l’issue du tome 7.
Notons tout de même de nouveau quelques passages présentant des planches très bien dessinées de jeunes filles dénudées, qui sont la preuve d’un talent assumé de Katsura pour la chose… Le « problème » peut parfois venir de la pertinence de ces scènes dans le récit. En effet, on dénote un certain voyeurisme flirtant avec le fan-service un peu malsain qui peut mettre mal à l’aise un certain public, bien que Zetman soit clairement un manga adulte. Jusque là les scènes ont toujours trouvé leur place justifiée dans l’univers de Zetman, plein de vices et de violence. Mais certaines ici pourront sembler plus difficile à justifier… Rien de bien dramatique qui ne saurait gâcher le plaisir cela dit, mais ma grande « conscience professionnelle » me pousse à le signaler.
Maintenant que j’ai fait preuve de la plus grande sincérité envers vous, je vous prie de me croire lorsque j’affirme que ce 7ème volume est au même niveau que le reste de la série, c’est-à-dire excellent, et qu’il est à posséder dans toute bédéthèque qui se respecte. Le Cliffhanger diabolique de la fin, à la limite du clin d’œil tellement il pousse le suspens à son comble, finira de vous fidéliser.

Par BRAIDer, le 21 avril 2010

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