ZIPANG
Volume 12

Cela fait maintenant de longs mois que l’équipage du Mirai a quitté l’année 200X. Nous sommes maintenant en 1943, et cette période voit l’intensification des frappes sous-marines dans l’océan Pacifique. Le navire du futur tient toujours autant à rester le plus invisible possible, mais les menaces des sous-marins US sont autant de promesses pour lui de pouvoir sauver des vies humaines.

De son côté, Kusaka poursuit son objectif en Europe où il se trouve. Il réussira à se procurer de l’uranium enrichi et profitera, en se faisant passer pour le lieutenant Tsuda, du retour de l’avion A-26 au Japon pour y rapporter les précieuses valises qui le contiennent. Kusaka ne veut toujours pas accepter qu’un Japon ayant perdu la guerre puisse être devenu un pays ayant accepté cette honte. Il souhaite que dans le futur, seuls ceux qui en auront subi les méfaits puissent être possesseurs de l’arme atomique. Les Etats-Unis n’ont qu’à bien se tenir…

 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZIPANG #12 – Volume 12

Deux parties bien distinctes composent ce volume : celle dans laquelle on suit le Mirai et celle dans laquelle on suit Kusaka. Le scénario est tel qu’il n’oublie cependant pas de lier ces parties en faisant intervenir un nouveau personnage qui connaît Kusaka, a appris des choses de lui, et se retrouve (quelle coïncidence ! 😉 à bord du Mirai, heureux rescapé parmi les dizaines qui ont été victimes du naufrage d’un bateau de transport…

Si la mission du Mirai n’a rien de plus extraordinaire que d’autres choses qu’il a faites avant, Kusaka baigne lui dans une dynamique beaucoup plus emplie de suspense. Jugez-en : après avoir été dans l’ombre de la tentative d’assassinat de Hitler, voilà maintenant qu’il ne serait pas contre un petit lâcher de bombes atomiques sur les Etats-Unis !!! Rien que ça !

Zipang s’affirme donc très ouvertement une fois encore comme une fiction uchronique, ce qui est d’ailleurs confirmé dans un intéressant tableau en fin de volume offrant la comparaison entre des faits historiques réels, datés, et leur utilisation par Kaiji Kawaguchi dans son histoire. Une utilisation parfois décalée de plusieurs années qui confirme que son travail de scénariste est un véritable travail d’horloger-conteur !

 

Par Sylvestre, le 10 mars 2007

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