ZOMBILLÉNIUM
Control Freaks
Il va y avoir du changement au parc d’attraction Zombillénium. Behemoth a décidé d’envoyer un consultant seconder le directeur, Francis. Le nouveau venu, Jaggar de Rochambeau, doit redonner un second souffle au site. Mais il perturbe radicalement les habitudes. Il décide de modifier le règlement du parc en levant l’interdiction de tuer des humains. La mesure divise le personnel. Pour quelle raison le nouveau venu a-t-il pris une position aussi radicale ?
Pour ne rien arranger, c’est le moment que choisi Aurélien pour faire son “blues post mortem”. Cela risque d’entraîner quelques catastrophes à Zombillénium.
Par legoffe, le 22 mars 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800157559
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Notre avis sur ZOMBILLÉNIUM #3 – Control Freaks
Ambiance “World Company” au parc Zombillénium ! L’arrivée de Jaggar rappelle, bien évidemment, les tristes restructurations d’entreprises auxquelles nous assistons régulièrement dans les médias. Mais de là à décider d’augmenter la mortalité chez les clients, il y a un pas difficile à saisir. Pourtant, vous le verrez, le consultant à ses raisons et elles sont très pragmatiques !
La série déjantée d’Arthur de Pins se poursuit donc de manière spectaculaire. Il y a toujours beaucoup d’action, des rebondissements en pagaille et, bien sûr, un humour noir qui ne faiblit pas. Cette satire de la société, cuisinée à la sauce Enfer, ne manque pas une case pour se moquer du monde qui nous entoure, qu’il s’agisse de la bêtise des gens ou de celles des grands pontes de la finance,qui sont au coeur du thème de ce nouvel opus.
Côté graphisme, de Pins maîtrise toujours autant ses logiciels de dessin. Tout, ici, vient de l’informatique et c’est totalement assumé. L’effet est impeccable, jusqu’à la mise en couleur. Pour autant, j’avoue garder un faible pour les dessins encore nés d’un bon coup de crayon. Mais c’est un détail qui ne vous empêchera pas de vous amuser à Zombillénium. C’est d’autant plus vrai que la crise ne fait que commencer là bas. Nul ne sait ce qui va advenir du parc… et de ses visiteurs. Brrrrrrrrrr…
Par Legoffe, le 22 mars 2014