ZOO
Tome 3
Celestin est donc parti rejoindre les soldats sur les champs de bataille. La vie au zoo n’est plus la même sans lui, et tous commencent à progressivement s’éteindre… Puis un jour, le maire et le curé du village viennent annoncer que Celestin a disparu, qu’on ne sait pas ce qu’il est devenu… Anna décide donc de partir le rechercher pour le ramener vers les siens, vers sa famille, vers eux !
Et la guerre est très dure, le pays ravagé s’enlise dans la boue, dans les décombres qui hantent ce qui reste des villages alentours ! Anna s’avance, elle a peur de découvrir ce qui l’attend là-bas…
Celestin, Celestin, ou es tu ?
Reviens…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782800140049
Notre avis sur ZOO #3 – Tome 3
8 ans d’attente depuis le tome 2, 8 ans à fantasmer sur les quelques cases qui ont traversé le périmètre de sécurité, ce troisième tome s’annonce dors et déjà magnifique et envoutant.
Et quelle émotion de retrouver ces personnages, ces lieux, cette ambiance si typique, rien n’a changé depuis, on revient exactement à la suite du deuxième album, le temps a légèrement passé, mais ce sont bien les mêmes personnages, la même empreinte que nous percevons dans ces pages. Philippe Bonifay se concentre davantage sur les situations, sur les ambiances que sur des pavés de texte, excepté pour la lettre que Celestin écrit à ses amis, une lettre très émouvante qui conclue magistralement cet album plein de mélancolie, de lenteur. En effet il y a beaucoup de pages sans texte ou tout passe uniquement grâce au langage de l’image, les couleurs ocres renforcent cette douce et pesante atmosphère ou les animaux ne sont que des ombres qui hantent les allées de ce zoo qui s’éteint, ou même les hommes semblent avoir baissé les bras.
Depuis le premier tome, cette histoire semble aller vers une issue triste ou tout du moins desillusionnée et ça n’est certes pas la petite pirouette de la fin (seul vrai bémol que je mets sur cette série) qui va nous faire souffler tant le reste est sombre !
Alors, au-delà de ce scénario réellement magnifique, c’est aussi le talent de Franck Pé qui explose à chaque planche, un regard magnifique, une science des cadrages, de l’aération, une finesse et une sensibilité incroyable font de cette série l’un des chefs-d’oeuvre de la BD, car les auteurs ont su garder leurs ailes déployées pour nous permettre de prendre notre envol à leur côté. Le graphisme est une leçon permanente dans Zoo, on sent que le sujet est plus qu’une passion pour Franck, qu’il s’agit d’une vie en soi, splendide, envoutante et particulièrement prenante.
Maintenant que j’ai terminé la lecture de cet ultime épisode je garde un peu le silence, je suis troublé et je pense que je vais garder certaines planches, certains mots bien présents en moi.
De la très grande BD, la meilleure en tout cas !
Merci messieurs…
Par FredGri, le 27 octobre 2007
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