ZOULOULAND
Les forces de l'empire

Alors que Dundee et Quincannon faisaient une ronde aux abords de leur lieu de garnison, un homme blanc, blessé, nu, est apparu devant eux, fuyant la menace d’un guerrier zoulou qui le poursuivait mais qui fut vite tué. Du témoignage de cet européen rescapé des Zoulous, Dundee comprendra que les africains sont fatigués de combattre. Mais comme l’Angleterre, elle, fait débarquer de plus en plus de soldats en Afrique du Sud, le rapport de forces tourne logiquement à leur avantage et Dundee souhaite alors des Zoulous qu’ils négocient plutôt qu’ils s’entêtent vainement à faire face aux anglais.

Dundee part pour l’Etat-Major de l’armée britannique. Il y sera missionné par ses supérieurs pour rapatrier les corps d’européens morts sur les champs de batailles et laissés là depuis. Il y apprendra en outre que va bientôt arriver parmi eux un personnage d’une grande importance.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZOULOULAND #13 – Les forces de l’empire

Ce onzième tome de Zoulouland nous permet une fois de plus d’être aux côtés de John Dundee à qui sera confiée une mission supplémentaire. Ce ne pourrait être qu’un épisode semblable à d’autres déjà vus mais on sent bien que Ramaïoli, au travers cet album, voulait vraiment parler de ce rapatriement des corps des anglais tués lors des batailles.

Il voulait insister dessus pour deux choses. La première est que les britanniques avaient subi une terrible défaite à Isandhlwana et que, loin de là, à Londres, au Royaume Uni, les anglais n’avaient pas digéré de s’être faits battre par des "sauvages". L’honneur tenant une place très importante dans le monde militaire, il était impensable de laisser en pâture aux bêtes sauvages les corps des soldats s’étant vaillamment battus : la mission que l’auteur attribue là à Dundee revêt une importance toute politique : il y avait des risques à retourner sur ces lieux pour récupérer les dépouilles mais le gouvernement y aurait perdu la face devant son électorat si cela n’avait pas été fait. Les media qui relataient les événements étaient bien présents et réussissaient à attirer l’attention du peuple anglais pourtant bien loin de là.

La seconde est que Ramaïoli prépare le terrain du tome suivant qui consacrera ses pages à un personnage important dont la destinée (observée également de près en Europe) aura une grande importance sur la stratégie que l’Angleterre suivra par la suite envers les Zoulous.

Un tome charnière à la structure quand même intéressante, peut-être un tout petit peu moins palpitant que d’autres, mais un passage obligé pour la cohérence de la série.

Par Sylvestre, le 29 mai 2006

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