ZOULOULAND
Ulundi
La mort de Louis Eugène Napoléon Bonaparte fut une catastrophe. Pour celui qui en avait la responsabilité, par exemple, le dénommé Carey (qui va voir sa carrière et sa vie brisées par l’étiquette de lâche dont il ne se défera plus jusqu’à la mort) mais aussi, et plus particulièrement, pour les Zoulous.
En effet, la mort du prince impérial français tendit les relations entre la France et l’Angleterre et finirent de convaincre les hauts gradés de l’armée de Sa Majesté qu’il ne fallait plus tenter de négocier avec les Zoulous mais les écraser purement et simplement.
Les anglais maintenant forts de milliers de soldats mettent donc en route leurs armées vers le kraal du roi Cetewayo.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2845650280
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Notre avis sur ZOULOULAND #15 – Ulundi
Louis Eugène Napoléon Bonaparte n’était venu qu’en qualité d’observateur, pas de soldat. Sa fougue et son envie d’aller combattre avaient conduit ses responsables à le mettre définitivement en retrait en lui confiant une mission de topographie. Les Anglais étaient de plus en plus présents en Afrique du Sud, de plus en plus forts. Aussi, ils avaient peut-être eu trop tendance à se considérer chez eux et avaient négligé la protection de l’équipe topographique de leur "stagiaire" de renom. Louis Eugène Napoléon Bonaparte mourut donc dans un combat inégal contre plusieurs Zoulous, au corps à corps, et les autopsies montrèrent qu’il s’était battu jusqu’au bout très courageusement. Une tombe fictive existe d’ailleurs près d’Isandhlwana, en Afrique du Sud, à l’endroit où il est tombé ; mais son corps a été rapatrié en Europe.
Sa mort fut un accélérateur pour le destin des Zoulous : ceux-ci devaient mourir ou choisir la reddition sans condition.
Ce tome clôt le cycle qui s’axait autour du prince impérial français et annonce le prochain cycle qui, on le sent bien, verra avoir lieu les barouds d’honneur des fiers combattants zoulous.
Ramaïoli et Charrance sont endurant. Ils nous régalent toujours autant de leur art.
Par Sylvestre, le 3 juin 2006
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