ZOULOULAND
Shakazulu
Kevin Stuart a été gravement blessé lors de la bataille sur l’épine du dragon. Au péril de sa vie, et malgré les mises en garde de Quincannon qui était à ses côtés à ce moment-là, le jeune écossais avait voulu préserver à tout prix la vie du cheval qu’il montait, Duc d’Argyll. Ce dernier est en effet le cheval de John Dundee, et pouvoir le lui rendre un jour était une question d’honneur pour Kevin qui se considère de plus en plus comme le fils du baroudeur, du "zoulou blanc".
Alité sur un lit d’hôpital, il reprend ce jour-là ses esprits, entouré de Quincannon et de Dundee. Contraint à l’immobilité, il prie ce dernier de lui en dire plus sur les Zoulous. C’est ainsi que Dundee se met à lui raconter l’histoire de Shakazulu, fils bâtard d’un roi zoulou, que la rude vie va pousser à devoir regagner ce qu’il n’aurait pas eu à revendiquer s’il avait été fils reconnu : le trône…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2877642313
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Notre avis sur ZOULOULAND #7 – Shakazulu
Ce tome 7 est principalement un flashback qui consiste à faire revenir le lecteur dans le passé de la région en commençant par lui présenter Shakazulu, figure importante dans la lignée royale zouloue. Ce récit permet de rendre mieux hommage aux Zoulous que ça n’avait été fait jusque là dans les autres albums de la série.
Il faut dire que Kevin apprend à aimer de plus en plus ce pays dans lequel il est venu combattre. Si c’est contre les Zoulous qu’il se bat, c’est parce qu’il a été affecté dans cette région. L’Angleterre avait à cette époque aussi des régiments en Asie centrale : Kevin se serait battu contre des Afghans s’il avait été envoyé là-bas !
Par ce flashback, on sent que l’auteur ne veut plus faire passer les Zoulous uniquement pour des cibles de l’armée britannique. Le lecteur est conduit dans les kraals zoulous et va faire la connaissance de ce "Genghis Khan africain" qu’est Shakazulu, bâtard destiné à une grande renommée. En se rapprochant des Africains, la BD prend une tournure qui clouera le bec à ceux qui auront pu reprocher à Durand et Ramaïoli de tout nous montrer depuis le côté anglais.
Le dessin reste excellent, réaliste, et la narration est toujours aussi fluide. Ce nouveau départ, cette nouvelle orientation de la série Zoulouland lui insufflent une énergie nouvelle dont on sait qu’elle va mener loin cette fabuleuse fresque historique. Recommandé !
Par Sylvestre, le 2 mai 2006