C’est pas toi le monde
Au premier coup d’oeil, Béné est un garçon de 8 ans et demi à l’air un peu revêche. Replié sur lui même, en retard scolairement, agressif, évitant, toujours méfiant et clairement provocant avec les grands, il est ce que l’on appelle dans le jargon éducatif « un enfant difficile ». De ceux que l’on n’a pas vraiment cherché à comprendre mais plutôt à déplacer comme un problème, et pour qui l’école est un long exode d’établissement en établissement, d’échec en échec.
Renvoyé d’une cinquième école, Béné intègre en plein milieu de l’année scolaire ce qui sera sa dernière chance pour rester dans le système classique : L’Ecole des couleurs, dont le nom sonne comme un espoir. Enjoint par sa mère à ne « pas faire de scandale dès le premier jour », il ne manque pas de se faire remarquer. Et notamment par sa nouvelle maîtresse, Valentine, une jeune femme pas piquée des hannetons, motivée, entière, sensible et investie qui entend bien ne pas baisser les bras face et l’aider à prendre confiance en lui.
Une belle leçon (pas scolaire du tout) de ce que devrait être aussi, au delà de l’apprentissage des connaissances, l’éducation.
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