L'espion de Staline

Parce qu’il s’était lié d’amitié avec M. Eugen Ott qui y assurait ses fonctions de diplomate, Richard Sorge entrait comme dans un moulin à l’ambassade allemande à Tokyo. Dans le microcosme des habitués du lieu, qui connaissaient souvent mieux les ors des intérieurs du bâtiment que les réalités du pays dans lequel ils se trouvaient, Richard Sorge, journaliste de son état, était devenu une source d’informations à laquelle la communauté germanophone avait pris l’habitude de s’abreuver. Mais qui, parmi ces gens qu’il côtoyait, aurait pu se douter à l’époque, pendant la seconde guerre mondiale (et ce malgré des indices qu’il lâchait mais qu’on attribuait à ses excès d’alcool), qu’il était en réalité un espion russe à la solde de Staline ?!
 

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