Bengal, Labourot, Bellamy, et tous les autres… Nombreux sont les auteurs de BD, connus ou non, à éprouver de plus en plus de difficultés pour vivre non de leur passion, comme certain pourraient le croire, mais bel et bien de leur métier.
Depuis quelques temps, au détour des réseaux sociaux, plus une journée ne passe sans y trouver une réflexion, un cri d’alerte sur leurs conditions de travail ou un appel d’un de ces auteurs à la solidarité de la profession… L’objectif ? Trouver un scénariste, un dessinateur, un simple boulot d’illustration et l’espace d’un projet éphémère, espérer toucher non « un salaire suffisant, mais bel et bien un salaire constant » pour paraphraser Bengal.
Combien sont-ils à avoir arrêté la BD, ou sont sur le point de le faire, pour prendre un travail alimentaire, non véritablement par choix mais bel et bien par obligation (car oui, c’est incroyable, mais un auteur de BD fait face aux même problématiques que le commun des mortels…) ? Car le problème est bien là aujourd’hui pour ses auteurs en difficulté. Des marges infimes, un album dont les ventes ne décollent pas, quelque soient les raisons, et c’est un véritable trou dans les finances qu’il faut combler de n’importe qu’elle manière. On ne parlera pas de tous ces projets, nés d’intenses heures de travail et qui ne verront hélas pas le jour, rentabilité faisant loi…
C’est à ces auteurs que nous pensons ce soir, en espérant que le monde de la BD et nous humbles lecteurs, ne perdront pas d’immenses talents qui font notre joie et notre passion.