Exposition - Salon
Conférence de presse – Centre Belge de la Bande Dessinée
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Dans un Chef Doeuvre Art Nouveau signe Victor Horta (1906), le Centre Belge de la Bande Dessinée est un projet associatif né par la volonté d’auteurs et d’amis de la bande dessinée. A travers ses activités multiples, il a pour but de conserver et de promouvoir la bande dessinée, depuis ses origines presitgieuses jusqu’a ses développement les plus récents.
Trois jours après sont inauguration par le Roi et la Reine, le CBBD a ouvert ses portes au public le 6 octobre 1989.
Ces deux illustrations originales ont été créées par Bob De Moor. Elles préfiguraient ce qu’allait devenir l’aménagement intérieur du futur Centre Belge de la BD. Grâce à Guy Dessici, fondateur du Centre de la BD, auquel le dessinateur le dessinateur les avait offertes, elles ont rejoint à présent les collections permanentes du musée.
LA NAISSANCE DES MAGASINS WAUCQUEZ
A l’heure où le siècle naissant brille de tous ses feux, un grossiste en textile bruxellois rencontre un architecte au faîte de sa gloire. De leur rencontre va naître un chef d’oeuvre, symbole idéal du mariage entre l’Art et une sociéré de consommation en plein essor. Charkes Waucquez fait la commande auprès de Victor Horta d’un bâtiment pour abriter son magazin de tissus en gros. Le magasins Waucquez s’installent en 906 dans la rue des Sables.
La rue des Sables d’autrefois
Industrieuse et commerçante, chaude et joyeuse, la rue des Sables compte de nombreux couvents et une caserne de trois mille fantassins, démantelée en 1905. C’est encore dans cette rue que naquit ou se développa une part essentielle de la presse du pays : L’Etoile Belge. L’Indépendance Belge, Le Peuple, La Cité, Het Laatste Nieuws, Het Nieuws van de Dag et De Nieuwe Gids, Panorama, Libelle, Mon Copain et d’autres.
VIE ET MORT DES MAGASINS WAUCQUEZ
De vente en rachat, le commerce prospère pendant des années avant de connaitre un véritable séisme urbain. Le serpent de met que fut longtemps la construction de la Jonction de chemin de fer Nord-Midi détruisit de fond en comble ce quartier populaire de Bruxelles qu’on appelait les Bas-fonds. Les Commerces fermèrent peu à peu et les magasins Waucquez finirent par mettre la clef sous la porte.
Les étapes d’une vie
A la demande du propriétaire soucieux de développer ses activités commerciales, l’architecte Charles Veraart construisit en 1912 et 1913 deux mezzanines de part et d’autre du hall d’entrée, entre le rez de chaussée et le premier étage dans le respect de l’architecture Horta. Par ailleurs, tout en gardant son nom usuel, l’entreprise fur vendue en 1923 à la société Verberckt puis en 1957, aux établissement Vertex. La faimmer Waucquez resta jusqu’au bout propriétaire des murs.
LA MÉTAMORPHOSE D’UN CHEF D’OEUVRE
Pendant les années 1970, laissés à l’abandon, les magasins Waucquez n’étaient plus connus que des initiés et de quelques habitant noctambules, vagabonds ou chapardeurs. En 1975, l’architecte Jean Delhaye, ancien collaborateur du Maître obtint le classement des Anciens Magasins Waucquez. Dix ans plus tard, le lieu rencontre enfin un projet d’affectation grâce à deux hommes : Guy Dessicy, ami et ancien coloriste de Hergé et Jean Breydel architece qui a initié une profonde réflexion sur la rénovation du patrimoine architectural bruxellois. En1984, une association sans but lucratif voit le jour, avec l’appui des associations francophones et flamandes d’auteurs de BD. Le bâtiment délabré est acheté par la Régie des Bâtiments de l’Etat dans l’optique d’y voir naître un Centre Belge de la BD.
Une rénovation exemplaire
Pour mener à bien la rénovation, on fit apprl à un jeune architecte, Pierre Van Asche (Cooparch). Délibéréments, il plaça des éléments contemporains – appliques lumiseuses, passerelle, etc. – là où cela s’avérait indispensable, mettant ainsi davantage encore en valeur l’oeuvre de Victor Horta. Le lieu avait beaucoup souffert. Les meilleurs artisans du pays furent conviers et deux années complètes furent nécessaires pour mener à bien ce travail.
HORTA ET LES MAGASINS WAUCQUEZ
« C’était comme une nef de gare, entourée par des rampes de deux étages, couper d’escalier suspendus, traversée de ponts volants. Les escalier de fern à double révolution, développaient des courbres hardies, multipliaient les paliers ; les ponts de fer, jetés dans le vide, filaient droit, très haut; et tout ce fer mettait là, sous la lumière blanche des vitrages, architecture légère, une dentelle compliquée où passait le jour, la réalisation moderne d’un palais de rêve… »
emile Zola, « Au bonheur des dames »
C’est l’histoire d’un magasin comme on n’en fait plus. Agé de plus de 100 ans, c’est le dernier bâtiment semi industriel dessiné par Victor Horta qui soit encore en vie. Et quelle vie ! Pendant les 70 premières années de son existence, on y vendit du tissu et des étoffes ainsi que l’avait voulu Charles Waucquez et les prorpiétaire successifs de l’enseigne du 20, rue des Sables.
Témoin de la transformation de Bruxelles, dans un quartier qui est sans aucun doute celui qui eut le plus à souffrir des … progrés du XXe siècle, le magasin ferma ses portes en 1970 et conut alors ses années les plus difficiles. Puis naquirent de nouveaux espoirs, de nouveaux projets.
En 1984, le bâtiments fut acheté par l’Etat fédéral dans l’optique d’y voir naître … un musée consacré à la bande dessinée. Ce projet était né autours de 1980, sous l’oeil bienveillant de Hergé. Inauguré par les Souverains le 3 octobre 1989, le Centre Belge de la BD a non seulement pour objet de conserver et promouvoir la BD … il redonne sens et vie au vitraux, aux arabesques, aux volutes, à la lumière de ce chef d’oeure de Victor Horta.
Jean Auquier, CBBD.
VIXTOR HORTA ET L’ART NOUVEAU
Le long règne de Léopold II (1867-1909) est pour la Belgique eune période d’épanouissement exceptionnel. Les disciplines artistiques connaissent un foisonnement extraordinaire et de nouvelles techinques apparaissent dans le domaine de la construction, notamment l’emploi de l’acier et du verre qui permettent d’ouvrir de vastes espages et de faire entrer la lumière. L’Art Nouveau consiste à remployer ces techniques pour les appliquer à l’architecture et donner au monde moderne un visage harmonieux.
Itinéraire d’un génie
Après avoir étudié l’architecture à l’Académier de Gand, tour à tout élève des architectes Jules Bubuysson et Alphone Balat, auteur des Serres Royales de Laeken, Victor Horta (Gans, 1861 – Bruxelles, 1947) dessine ses premières maisons à partir de 1885. On retiendra ici la Maison Autrique (1893) et l’Hôtel Tassel (1895), véritable manifeste de l’Art Nouveau. Les chefs d’oeuvre vont alors se succéder : Hôtel Solvay (1898), Maison du Peuple (1899), sa propre maison (l’actuel Musée Horta, 1901), les magasins A l’Innovation (1903) et les magasins Waucquez (1906). l(architecte est alors à l’apogée de son oeuvre.
JAN BOSSCHAERT
De ses reacines anversoises, Jan Bosschaert a conservé un goût certain pour le renverseent des icones. Alors qu’il s’était bâti une solide réputation dans le domaine de l’illustration, sa rencontre avec le scénariste Marc Legendre, entraînera Bosschaert à animer pendant plusieurs années les aventures de « Sam », une gamine mécanicienne amoureuse de vieilles cages, adorablement croquée comme toutes les jeunes filles que l’auteur couche volontiers sur papier. Dessinateur et scénariste, il a longtemps enseigné l’art de la BD à l’institut St-Luc de Gand.
FRANÇOIS SCHUITEN
De Bruxelles à Angoulême, Hanovre ou Las Vegas, en bande dessinée, sur le murs des villes, dans leur métros, au fil d’expositions et même sur les timbres-poste, François Schuiten ne cesse de construire des passerelles entre réalité et fiction. Transformant chaque outil de communication en support d’expression artistique, il raconte un monde à portée d’imagitation : l’Utopie. Son oeuvre BD est publiée aux éditions Casterman (Les Cités Obscures, avec Benoît Peeters).
DANY
Surdoué dont le trait est souple et élastique comme la silhouette de son héroïne Colombe Tiredaile, le nom de Dany est lié pour toujours à « La Merveilleuse odysée d’Olivier Rameau » (éditions Joker-Production), une série majeure créée avec le scénariste Greg dans le journal Tintin. Auteur d’une oeuvre aux facettes multiples, de « Ca m’intéresse » à « Histoire sans héros » (avec Jean Van Hamme), Dany Excelle autant dans l’hmour que dans le récit semi-réaliste.
FRANK PÉ
Talent reonnu sur bien des continents, Frank Pé démontre depuis son premier album de bande dessinée u’à condition de laisser respirer la nature et vivre la lumière, le monde peu être une source d’émerveillement, y compris ses habitants. Peintre du paysage, son univers est nourri de faure autant que de rêve. Au fil de ses séries, « Brousaille » et « Zoo », publiées aux éditions Dupuis, Frank Pé est devenu un Maître de la couleur.
YSLAIRE
Avec la saga des « Sambre » (avec Balac, 1986), Yslaire entrait dans la cour des grands. Créateur d’un univers personnel intense et tragique, il fait partie de cette minuscule catégorie d’auteurs dont les lecteurs sont capables d’attendre sept ans le tome suivant. S’il n’avait pas été un raconteur d’histories, on l’aurait volontiers rangé parmi les familiers de Hugo, Nerval et Dumas. Lorsqu’il quitte le XIXe siècle, il vagabonde entre dessin, informatique et psychanalyse (« Mémoire du XXe siècle »).
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