Exposition - Salon
Exposition De Superman au chat du Rabbin – Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
Du 17 octobre 2007 au 27 janvier 2008
EXPOSITION DE SUPERMAN AU CHAT DU RABBIN
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DU JUDAÏSME
Hôtel de Saint-Aignan
71 rue du temple
75003 Paris
du 17 Octobre 2007 au 27 Janvier 2008
LE GHETTO OUBLIÉ (1914 – 1936)
DU _SHTETL_ À LA « MÉTROPOLE DÉVORANTE » Au même titre que les autres dessinateurs americains, les artistes juifs, issus de familles immigrées du Lower East Side, Brooklin et du Bronx, témoignent dans leurs strips d’un profond intérêt pour les defis et les épreuvent auquels les immigrants doivent faire face au cours de l’intégration sociale dans la société américaine.
Dans cette première partie, on trouve des strips d’Al Capp, Samuel Sagat, Sol Hess, Milt Gross avec un petit descriptif de la série et du journal
IT’S A JOB FOR SUPERMAN !! (1938-1979) Travaillant pour aider leurs parents, les jeunes de la seconde génération d’immigrès juifs trouvent des emplois dans la presse et dans les comics. Certains d’entre eux, tel Jack Kirby ou Bob Kane, changent de noms. Joe Shuster et Jerry Siegel créent un personnage de super-héros qui se nomme Superman et qui est publié à partir de juin 1938 par DC.
Il sera suivi de Batman (Bob Kane & Bill Finger – 1939), Captain America (Jack Kirby & Joe Simon – 1940) et par la suite de nombreux autres super-héros.
WILL EISNER, LA MÉMOIRE D’UN RÊVEUR
Will Eisner a été l’un des premiers producteurs de comic books de 1936 à 1952. Il publie la serie du Spirit à partir de juin 1940 où émerge un anti-héros et une parodie des super-héros qui triomphe alors dans les comics.
Il reprend The Spirit apres avoir servi sous les drapeaux jusqu’en 1952. Il travaille ensuite sur des manuels pédagogique dont l’armée est un gros commanditaire.
En 1978, il publie son premier roman graphique _A contract with God_ (un pacte avec dieu).
Suivront _A life Force_ (Jacob le cafard),_The Dreamer_ et _To the heart of the storm_ (Au Coeur de la tempete)
On trouve de nombreux extraits de ces oeuvres dans cette partie ainsi qu’un reportage vidéo.
MÉMOIRES AMÉRICAINES
Dans les années 1950, des artistes ouvrent la voie à la contestation politique par le graphisme. C’est le cas d’Harvey Kurtzman, fondateur de MAD en 1952. Egalement présent dans MAD Magazine, Al Feldstein s’associe a Bernard Krigstein pour mettre en image la confrontation d’un rescapé des camps avec son bourreau (Master Race, 1955).
En 1972, Art Spiegelman se lance dans la création de ce qui aboutira treize ans plus tard à Maus. A sa suite d’autres auteurs decrivent des destins imaginaires ou réel liés à la Shoah.
MÉMOIRES EUROPÉENNES
En Europe, c’est à la fin des années 1970, à l’êre des temoins, que le recit graphique prend son essor pour mette en lumières des périodes peu ou mal connues. La mémoire, mêlée à l’imaginaire, engendre des visions originales du judaïsme et de l’histoire juives.
Hugo Pratt fat cohabiter ses souvenirs d’enfance avec son intêret pour la culture juive et les aventuriers. Au cours des années 1990Vittorio Giardino rend hommage à l’engagement politique des juifs européens. En France, Joann Sfar dramatise l’histoire et les traditions juives (Le chat du Rabbin, Les Olives Noires, …) pour mieux les confronter au présent.
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