Festival Quai des Bulles – Saint Malo

Du 26 au 28 octobre 2007

SALON ST MALO 2007

27 & 28 OCTOBRE

27 ème édition du Quai des Bulles et première expédition du genre en ce qui me concerne !

Une petite troupe de sceneario était réunie pour l’occasion : Beuleu, Hobiecat et moi-même, toujours prêts à affronter les intempéries et la foule !

Il faut dire que l’affiche de cette année avait de quoi mettre l’eau à la bouche : une magnifique création de SOREL, qui est venue compléter la collection déjà bien fournie des organisateurs de l’évènement !

Comme toujours, mon sens inné de la désorientation a encore frappé : petit détour de 100 km sans que je sache très bien comment je m’y suis prise !

Enfin…l’important était d’arriver à bon port (de Saint-Malo ! D’accord, je vous l’accorde, j’aurais pu mieux faire pour les jeux de mots à deux balles).

Pour tous ceux qui ne connaîtraient pas cette ville, le festival du Quai des Bulles est l’occasion de découvrir les remparts, le bord de mer (prenez garde cependant à la faune locale qui a tendance à se laisser aller au survol d’un touriste !!) et les spécialités locales (pour ce qui est de l’orthographe et de la prononciation, rapprochez vous d’un autochtone !). Un vrai plaisir des yeux et des papilles ! A éviter en cas de régime !

Par ailleurs, contrairement aux idées reçues : il ne pleut pas toujours en Bretagne ! Le temps est resté plus que clément durant tout le festival. Je n’ai même pas eu à sortir le parapluie !

Le festival s’est étalé sur trois jours : exceptionnellement, il a ouvert ses portes le vendredi dès 9h30 et non pas à 14h comme les autres années. Une demi-journée de plus pour faire le tour du site, les premiers repérages

Situé sur le Quai Duguay Trouin (il paraît qu’en Bretagne, il y a toujours une rue ou un boulevard, ou une place qui porte ce nom : si vous demandez votre chemin, tout le monde connaît, pratique ! ), un espace réservé aux différents exposants : éditeurs (petits et gros), librairies, fanzines, ateliers… Bref, la terre promise pour tous les dépensiers !

Pour les amoureux de statuettes et figurines, on a pu ainsi découvrir les nouvelles créations de l’atelier Attakus, et, notamment ses prototypes sur les séries Nävis, Kookabura… Le magasin « La marelle » avait aussi invité pour l’occasion le sculpteur Dominique Mufraggi, créateur des statues du Réseau Bombyce, du chant des Stryges et du Vent dans les saules. Facile à aborder, il a échangé avec plaisir (et passion) sur son art. Une rencontre étonnante !

Côté dédicaces, certains éditeurs demandaient l’achat de la BD sur place, d’autres pas : une certaine organisation était donc de rigueur pour ne trimbaler un surpoids bien inutile. Quelques tirages au sort avaient été prévus pour certains dessinateurs comme Plessix, Masbou, Lereculey…Une mimine tendue vers le « maître » de la distribution des tickets et hop, on était fixé ! Forcément, il y a eu quelques déceptions mais au moins, cela laisse du temps pour rencontrer d’autres dessinateurs.

EXPO – THORGAL

La grosse exposition de cette édition était celle consacré à Thorgal.

Il fallait suivre les bannières pour trouver l’entrée …

A l’intérieur, des tableaux ou des reproductions, des planches en couleurs, en noir et blanc, des mises en scène …

Une petite vidéo montrant Rosinski à l’oeuvre, pour l’élaboration d’une toile et des auteurs présents pour signature …

EXPO MOURIER

Exposition « Jean- Louis Mourier, drôle de Troy »

Avec des vrais morceaux de Mourier dedans !!!

Des planches inédites du fameux T4 des feux d’Askell, des planches des trolls, des illustrations diverses et variées des photos de « l’antre de la bête » à savoir le douillet chez lui, du Bonnet d’âne 2007 …

AUTRES EXPOS

Exposition « nocturne – Great day in Saint Malo »

Exposition « Bruno Pilorget … Les carnets d’un voyageur »

Exposition « les orphelins – Cyril Knittel »

ou la beauté des planches en couleur directe

Exposition « Faust l’album perdu de Raymond Poïvet (1910 – 1999) »

ANIMATION

le dessinateur Franck aura brossé en direct une toile par jour, pendant que le scénariste Philippe Bonifay raconte à sa manière l’histoire de Zoo, accompagné par son fils Joachim