Inauguration de La Citadelle du Vertige – Futuroscope

9 fevrier 2008

LA CITADELLE DU VERTIGE

On lit des BD, aujourd’hui on les vit…

La Citadelle du Vertige a ouvert ses portes au public du Futuroscopece samedi 9 février 2008. Avec une inauguration en grande pompe pour la presse régionale, et pour l’occasion à la presse spécialisée Bande Dessinée. Etaient aussi présents Gérard Majax l’inventeur du système de l’Hallucinoscope, Moebius (alias Jean Giraud) pour sa participation aux décors avec « Le Garage hermétique de Jerry Cornélius » et Patrick Besenval le concepteur de l’attraction.

Le rendez vous était pris au départ de la Gare Montparnasse samedi à 8h10. Les yeux légèrement brumeux (on avait 4 heures de route avant pour rejoindre la capitale) nous voilà dans le TGV pour le Futuroscope. Tout d’abord conférence de presse menée par Dominique Hummel, président du Directoire du Futuroscope, fier de la bonne santé du parc d’attraction avec son million et demi de visiteurs en 2007, et ses nouvelles attractions dont la fameuse « Citadelle du Vertige ». Gérard Majax nous explique qu’il a découvert l’Hallucinoscope un peu au hasard en jouant avec un miroir chez lui. Le fonctionnement est très simple… placé devant les yeux, notre regard se perd dans le miroir, qui reflète ce qui se trouve au plafond, nous donnant l’impression de marcher dans le vide, sur et dans les décors. C’est d’ailleurs ce qui a convaincu Moebius : la simplicité du procédé, sans artifice électronique, et très fidèle à une BD, car les participant sont libres de leurs mouvements.

C’est dans les décors de Moebius que nous sommes portés, et stupeur sous nos pieds s’étend le décor d’une ville chaotique, avec l’incroyable sensation d’être en lévitation… L’attraction, longue de quelques 75 mètres, nous fait parcourir 6 univers différents et dure quelques 5 petites minutes. Les sensations sont incroyables. Nous nous sentons vraiment en lévitation et pourtant nos pieds reposent sur la terre ferme. Les décors sont merveilleux, et même si on peut regretter les lunettes qui font un peu mal au front, ou que l’attraction ne possède pas vraiment de fil conducteur ou d’histoire d’un univers à l’autre, indéniablement l’on y passe un grand moment. Attention lors des premiers mètres on a tendance à chercher comment ça marche, du coup on est plus attentif au procédé qu’aux décors, c’est dommage mais un peu normal.

A noter cette très bonne démarche du Futuroscope d’avoir associé le monde de la Bande Dessinée aux attactions du parc, un premier pas qui, espérons-le, ouvrira d’autres portes à d’autres auteurs.

En tout cas, encore bravo et merci.