Exposition - Salon

L’espace Peyo – Centre Belge de la Bande Dessinée

exposition Permanente

Espace Peyo

Centre Belge de la Bande Dessinée

LES DÉBUTS DE PEYO

Ayant quitté l’école à l’age de 15 ans, Peyo trouve d’abord une place d’assistant-projectionniste dans un cinéma de quartier. Puis il est engagé comme gouacheur sur des films d’animations dessinés par André Franquin, Morris et Eddy Paape, trois futures vedettes de la BD belge.

En 1946, il crée le petit indien _Pied-Tendre_ et le boy-scout _Puce_ dans les pages illustrées de « L’Occident ». La Même année, il dessine _Une enquête de l’inspecteur Pik_ dans « Le Petit Monde » et crée le page _Johan_ pour une histoire moyenâgeuse publiée dans La Derniere Heure ».

JOHAN ET PIRLOUIT

Trouvant le personnage de Johan un peu austère, Peyo lui adjoint très vite un faire-valoir comique : Pirlouit, sorte de fou du roy, amateur de bonne chère, dont la petite taille le fait ressembler a à un gamin espiègle et imprévisible. Très vite, Pirlouit prendra beaucoup d’importance dans la série qui porte désormais son nom associé àç celui de Johan. Grâce à se présence, la série acquiert une dimension humoristique qui lui assure un succès considèrable auprés des lecteurs de _Spirou_.

JOHAN ET PIRLOUIT ET LES SCHTROUMPFS

En 1958, au cours d’un épisode intitulée « _La flûte à six trous_ », les deux héros doivent retrouver les fabricants d’une flûte enchantée aux pouvoirs magiques. L’enchanteur Omnibus les expédie alors au pays des Schtroumpfs, des petits lutins bleus hauts comme trois pommes, qui parlent le schtroumpf, une sorte de langage codé que Pirlouit aura beaucoup de mal à assimiler. Dès cet instant, les Schtroumpfs vont littéralement voler la vedette aux héros de la série. Ils apparaitront encore dans trois épisoides de Johan et Pirlouit, « _La Guerre des sept fontaines_ », « _Le Pays maudit_ » et le « _Le sortilège de Maltrochu_ », alors qu’ils connaissent déjà leurs propres aventures.

POUSSY

En janvier 1949, Peyo crée _Poussy_ dans le quotidien bruxellois « Le soir ». Contrairement aux autres BD animalires de cette époque, Poussy ne parle pas et se comporte comme un véritable chaton. Les gags, déclinés en quatr cases, racontent des petites anecdotes de la vie de tous les jours. « Le Soir » les publiera irrégulièrement jusqu’en 1960, puis l’hebdomadaire Spirou reprendra la série en 1965, dessinée alors par Lucien De Gieter.

PIERROT ET LA LAMPE

Ce garçonnet sympathique auquel Peyo a donné son prénom, a été créé en 1960 pour _Bonux Boy_, un magazine petit format offert dans des paquets de lessive en poudre. Pierrot possède une lampe magique qui contient un génie qui ne se souvient plus très bien de ses formules magiques, ce qui provoque des catastrophes et des quiproquos hilarants. Les trois histoires parues furent redessinées pour le mensuel _Schtroumpf !_ qui publia seize nouvelles histoires entre 1990 et 1992.

JACKY ET CÉLESTIN

C’est pour remplacer _Poussy_ que Peyo créa ce duo d’aventuiers semi-humoristiques qui fut publié dans l’hebdomadaire « Le Soir Illustré » de 1960 à 1965. Contrairement à ses autres séries, Peyo ne la dessinera jamais lui-même, confiant ce soin à son ami Will qui la confia par la suite à son propre assistant Joel Azara auquel succèderont Francis Bertrans assisté de Roger Leloup pou_r les décors, puis François Walthéry aidé par Gos pour les scénarios.

BENOÎT BRISEFER

Créé en 1960 dans _Spirou_, ce petit garçonnet de Vivejoie-la-Grande possède une force herculéenne qui l’abandonne chaque fois qu’il s’enrhume. Dessinée d’abord par Peyo sur des décors de Will, la série a été confié à François Walthéry de 1966 à 1972, puis à Albert Blesteau qui dessina un ultime épisode en 1978. Réactivé par des éditions du Lombard en 1993, six nouveaux épisodes ont été réalisés par Pascal Garray sur des scénarios supervisés par Thierry Culliford.

L’UNIVERS DES SCHTROUMPFS

Les Schtroumpfs vivent au moyen-âge, à l’époque des sorciers, de l’alchimie et des fragons. A l’origine, il étaient 99, auquels se sont ajoutés le Centième Schtroumpf (un Schtroumpfs s’étant dédoublé en traversant un miroir), la Schtroumpfette, le Bébé Schtroumpf et le Schtroumpf Sauvage. Ils habitent dans des maisons en forme de champignons et sont friands de salsepareille.Il se ressemblent beaucoup, mais se reconnaissent sans hésiter. Ils acceptent volontier de donner un coup de main pour le bien de la communauté (sauf le Schtoumpf Parresseux), mais n’aiment pas trop les mission périlleuses.Quand il faut un volontaire, c’est généralement le Grand Schtroumpf qui s’y colle.

LES PREMIERS MINI-RÉCITS

C’est en 1959, à l’occasion du numéro spécial « Vacances » de Spirou, que Peyo aidé par le rédacteur en chef Yvan Delporte, offrira la première histoire autonome des Schtroumpfs dans un petit livret à assembler soi-même, un veritable petit album au format des Schtroumpfs « Les Schtroumpfs Noirs » racontent comlment grâce à la science du Grand Schtroumpfs, les Schtroumpfs furent sauvés d’une epidémie causée par la mouche ‘Bzz’.

En tout, il y aura six mini-récits des Schtroumpfs dans Spirou. ils permettent à Peyo et Delporte de développer leur mode de vie et leur environnement, parfois hostile comme le sorcier Gargamel et son affreux matou Azraël.

GARGAMEL

Gargamel est un vil sorcier qui tente désespérément de capturer les Schtroumpfs pour les utilsier dans la composition de la pierre philosophale qui transforme tous les métaux en or. Heureusement, comme il n’est pas très malin, les Schtroumpfs arrivent toujours à s’en sortir

AZRAËL

Azraël est le chat de Gargamel. Comme son maître, il cherche à capturer les Schtroumpfs, mais lui, c’est pout les mettre à son menu.

LA MOUCHE BZZZ

La mouche Bzzz est une dangereuse mouche qui transmet la maladie des Schtroumpfs Noirs.

LES SCHTROUMPFS NOIRS

Les Schtroumpfs Noirs sont des Schtroumpfs qui ont été piqués par la mouche Bzzz et qui deviennent agressifs envers les autres Schtroumpfs. Ils transmettent leur maladie en leur mordant la queue.

GROSSBOUF

Grossbouf est un géant qui a toujours faim. Il passe le plus clair de son temps a chercher quelque chose à manger en criant : « J’AI FAIM !!! »

LE CRACOUCASS

Le Cracoucass est une terrible menace pour les Schtroumpfs. CEt oiseau monstrueux prend un malin plaisir à détruire tout ce que les Schtroumpfs ont construit.

MONULF

Monulf est un petit être infâme et méprisable. Un jour, avec l’aide de son dragon Fafnir, il a capturé toute la tribu des Schtroumpfs pour les faire travailler dans les mines de diamant, comme des esclaves.

Rends à chaque Schtroumpf l’objert qui lui appartient

A) Retrouve les six objets n’ayant aucun rapport avec la musique

B) Deux schtroumpfs sont exactement identiques. Lesquels ?

A) En cherchant bien, peux-tu trouver les écharpes blanches ?

B) Ou se trouve le Schtroumpf Coquet ? Il porte une fleur sur son bonnet et ne se sépare presque jamais de son mirroir

LES SCHTROUMPFS S’ANIMENT

C’est en 1945, aux studios d’animation CBA que Peyo créa ses premiers personnages pour un projet de film en dessins animés. « _Le Cadeau à la fée_ ». C’étaient de petits elfes danseurs, pourvus d’une petite queue et coiffés de coorolles de fleurs qui leur faisaient un chapeau pointu. En un mot, des espèces de Schtroumpfs … qui surgiront dès 1959 au Stuvio TVA, une petite équipe drigée par Eddy Ryssack où operait le caméraman Raoul Cauvin et l’animateur Charles Degotte, tous employés aux éditions Dupuis.

Six courts métrages en noir et blanc, trés joyeux et accompagnés d’une musique de jazz, y furent réalisés de manière très artisanale et projetés en 1965 sous le titre générique « _L’Aventure des Schtroumpfs_ ».

Un peu moins artisanal dur « _La Flûte à Six Schtroumpfs_ », un long mètrage adapté de l’album de Johan et Pïrlouit par les studios Belvision de Raymond Leblanc. Peyo y mit beaucoup d’énergie. Produit et réalisé à Bruxelles, le film sortit en 1975 en Belgique, en France et aux Peys-bas. Il connut un succès appréciable.

DES SCHTROUMPFS « MADE IN USA »

C’est en Amérique que l’aventure animée allait se poursuive, et plus exactement aux studios de Hanna-Barbera. Réalisés exclusivement pour la télévision, destinés à un public très jeune, ces dessin animés furent diffusés tous les samedis matins pendant une heure, de septembre 1981 à decembre 1989 sur la chaîne NBC avant d’envahir les petits écrans du monde entier. Avec ces 272 épisodes représentant au total 421 histoires courtes, les Schtroumpfs sont devenus d’énormes vedettes internationales.

A l’été 2011, le premier film « Live Action » des Schtroumpfs, produit par Sony Pictures Animation, réalisé par Raja Gosnell et tout simplement intitulé « The Smurfs » sort sur les écrans du monde entier. Les Sctroumpfs traités en images 3D et en version moins « cartoons » sont intégrés à des prises de vues réelles.L’action se déroule à l’époque contemporaine. Les Schtroumpfs, poursuivi par leur ennemi de toujours Gargamel (Hank Azaria) sont projetés, à travers un tunnel temporel, en plein New York.

Le public répond présent et le film est un succès planétaire.

Deux ans plus tard, la suite « The Smurfs 2 », dont l’action se déroule à Paris, confirme le succès du premier opus.

BENOÎT BRISEFER EN LIVE

Adapté du premier tome de la série Benoît Brisefer, « Les Taxis Rouges », un long métrage, produit par Lambart Productions et interprété par le jeune Léopold Huet dans le rôle de Benoît, sort dans les salles fin 2014. Avec Jean Reno, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte au générique, c’est in succès assuré !

L’une des grandes réussites de ce film est d’avoir su transposer à l’écran toute la force de la dynamique du petit héros.

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