Interview
Interview de G Morizur et M Duvoisin pour Nos embellies
Sceneario.com : Bonjour Gwénola et Marie. En ce mois de mars 2018, vous avez publié sous le couvert de la maison Bamboo un roman graphique intitulé Nos embellies. Avant de rentrer dans le vif du sujet, vous serait-il possible de vous présenter et de nous expliquer comment vous en êtes venues à la bande dessinée ?
Gwénola Morizur : J’écris depuis toujours. Comme les dessinateurs qui n’ont jamais cessé de dessiner, je n’ai jamais cessé de me raconter des histoires depuis l’enfance. J’en suis venue peu à peu à en raconter aux autres, en publiant d’abord de la poésie, puis des romans de commande, des albums jeunesse et enfin de la bande dessinée. J’en suis venue à la bande dessinée car à un moment la forme m’est apparue comme le plus adaptée à l’histoire que je cherchais à raconter. Cela a donné l’album Bleu Pétrole. J’ai eu la chance d’être accompagnée dans l’écriture par l’auteur Emmanuel Le Page. Cette façon, très visuelle, de construire un récit m’a beaucoup plu, tout comme la collaboration avec une dessinatrice et j’ai donc continué, avec Nos Embellies.
Marie Duvoisin : Bonjour, je m’appelle Marie Duvoisin et je suis dessinatrice. De mémoire, j’ai toujours aimé imaginer et dessiner des histoires, la BD permet de faire les deux. Après mon bac, j’ai suivi une formation en arts appliqués, section BD / illustration. J’ai aussi passé quelques semaines dans un atelier d’auteurs et autrices nantais.es. Cette immersion plus concrète dans le métier, en parallèle de mes études, a vraiment compté pour moi. Ensuite, j’ai commencé mon activité de free-lance par des commandes en illustration. Un à deux ans plus tard, je signe mon premier album chez Grand Angle, avec Gwénola Morizur au scénario : Nos Embellies.
Sceneario.com : Comment ce projet vous a réunies ?
Gwénola Morizur : C’est le directeur de la collection Grand Angle, Hervé Richez, qui nous a mises en contact. Il est très fort pour créer des associations d’auteur/trices.
Marie Duvoisin : C’est notre éditeur, Hervé Richez, qui nous a présenté à chacune book de dessin et scénario finalisé de Nos Embellies. Je crois que l’enthousiasme a été immédiat des deux côtés !
Sceneario.com : Nos embellies est une histoire à dimension humaine (emplie de bons sentiments) qui résonne comme un hymne à la vie, à l’amitié, au bonheur en toute simplicité. Pourquoi avoir fait le choix de cette belle histoire ?
Gwénola Morizur : Les histoires naissent souvent d’une émotion. Qu’elle soit joie, surprise, peur, indignation… Je m’inspire beaucoup des histoires de vie, je prends des notes mais je ne sais jamais exactement où je vais. Ce sont les personnages qui mènent le récit, c’est l’écriture qui crée la suite. Au début de l’histoire il y avait Lily et Balthazar, et ce sont eux qui m’ont menée vers Jimmy et Pierrot. Les thématiques abordées sont celle auxquelles je crois, ou bien qui m’habitent au moment de l’écriture. Au moment de commencer Nos Embellies je me souviens d’une discussion avec Hervé Richez, directeur de la Collection Grand Angle, qui sortait d’un cycle de publication d’albums autour de la guerre et qui m’avait dit en riant « j’en peux plus de la guerre, je voudrais lire des histoires qui font du bien ! ». L’écriture est partie de là…
Marie Duvoisin : À la lecture du scénario, j’ai tout de suite eu envie de travailler dessus. Je souhaitais dessiner des tranches de vie intimistes, j’étais servie ! Je suis plutôt optimiste, donc tout le positif de Nos Embellies me touche. Mais plus encore que le ton global du récit, c’est la justesse des émotions et des vécus des personnages qui m’ont interpellée ! Le naturel des dialogues, ce qui est dit ou ce qui reste en suspens, l’épaisseur des silences, des hésitations, etc…
Sceneario.com : Quel est votre message au travers de ce roman graphique, des choix de Lily, du comportement socialement très ouvert et mature de Pierrot, des aspirations de Jimmy ?
Gwénola Morizur : Je ne cherche jamais consciemment à passer un message. Je pose des questions. Les personnages y répondent, ou non. J’aime les questions ouvertes, celles dans lequel le/la lecteur/trice peut s’immiscer et apporter ses propres réponses. Lily, Jimmy, et Pierrot sont tous inspirés de personnages que j’ai croisé ou rencontré. Ils existent dans la vraie vie, et reflètent, je l’espère, un visage de la société.
Sceneario.com : Comment vous êtes-vous réparti le travail pour faire aboutir votre ouvrage ?
Gwénola Morizur : Lorsque Marie est arrivée dans le projet, le scénario était écrit. Elle a procédé aux recherches de personnages, lors desquels nous avons eu des échanges, des allers-retours par mail. Puis elle a réalisé le storyboard de l’album et nous nous sommes réunis avec Hervé Richez à ce moment-là pour détailler le storyboard et discuter ensemble de certains points. Ensuite, lors du dessin nous avons encore eu de nombreux échanges. Marie a fait des propositions, modifié des passages qui ne lui semblaient pas (ou plus) pertinents. Elle s’est approprié les personnages et l’histoire, et nous l’avons affinée ensemble. Quand, en exergue de l’album, je parle de kilomètres de mails échangés, je n’exagère pas ! C’est représentatif de notre co-construction de l’album.
Marie Duvoisin : Gwénola a écrit le scénario. Après quelques recherches de personnages, j’ai dessiné tout le story-board de l’album, pour pouvoir en discuter et l’affiner avec Gwénola et Hervé Richez. Je me suis ensuite occupée du dessin des planches, puis de la couleur. Gwénola m’indiquait au fur et à mesure s’il y avait des choses à revoir, comme certaines attitudes ou expressions de personnages.
Pour une ou deux scènes, je me suis permise de proposer quelques remaniements mineurs au niveau du scénario, en présentant un story-board alternatif à Gwénola. S’ensuivaient alors des échanges passionnants, pour aboutir à une ultime version. Je garde un souvenir vraiment gratifiant de ces séances de travail par mail, j’y ai découvert les plaisirs de la co-création.
Sceneario.com : Quel est votre regard sur les personnages qui animent votre fiction ?
Gwénola Morizur : C’est une drôle de question, et je ne sais pas par quel bout la prendre. J’ai vécu avec eux quelque temps, ils sont comme des amis, des personnes que je connais bien, sur qui je pose un regard bienveillant. Ils ont pris vie dans le dessin de Marie, et c’est comme si je pouvais aujourd’hui prendre de leurs nouvelles, comme si leur aventure continuait quelque part.
Marie Duvoisin : Je les aime tous, cela me semble essentiel pour les dessiner correctement. J’ai besoin de les comprendre, de pouvoir me mettre à leur place en toute situation. Et je n’ai pas eu besoin de me forcer ! Tous me touchent : Lily, indécise et impulsive à la fois, toute à fleur de peau par rapport à ce qu’elle vit, mais pleine de ressources pour Balthazar, malgré ses appréhensions ; Félix, un type vraiment gentil, mais qui ne se rend pas toujours compte de ce qu’il se passe autour de lui ; Balthazar, un enfant en train de vivre une crise immense, celle de la peur de l’abandon ; Jimmy, un jeune adulte qui va devoir s’affranchir du besoin de reconnaissance et de soutien de ses parents pour pouvoir se réaliser ; Et Pierrot : je ne peux pas m’empêcher de voir en lui « une figure paternelle idéale » : un observateur tranquille, sensible et perspicace, capable d’un accueil chaleureux sans être étouffant, soutenant sans être intrusif.
Sceneario.com : Pour les besoins de Nos embellies, quelles ont été potentiellement vos sources d’inspiration (personnelles, entourage, témoignages…) ?
Gwénola Morizur : De mon côté, je l’ai déjà dit, mes sources sont les personnes qui m’entourent, que je croise, dont j’entends des bribes d’histoire. Je me suis inspirée de l’histoire de mon neveu dont les parents sont séparés et qui vit une partie de l’année en France et l’autre au Canada pour le personnage de Balthazar. J’étais enceinte lors de l’écriture du scénario et il est probable que cela ait déteint sur le personnage de Lily ! J’ai mené quelques entretiens avec un ami pour créer le personnage de Jimmy… Le reste est issu de prises de notes, du hasard, et, en très grande partie, de l’écriture.
Marie Duvoisin : En ce qui concerne les décors : ma famille du côté maternel vit (vivait) dans le Puy de Dôme, précisément à Besse… Coïncidence marrante à la lecture du scénario ! J’ai donc puisé dans mes souvenirs d’enfance pour les ambiances auvergnates. Pour la maison de Pierrot, Gwénola m’avait indiqué, pour inspiration, une chambre d’hôtes où elle était allée, La Grange à Ludo, dont les photos m’ont beaucoup servies. Pour la petite histoire, cette chambre d’hôtes était quasiment visible depuis chez mes grands-parents, qui habitaient juste de l’autre côté de la vallée !
Sceneario.com : Qu’est-ce qui vous fait dire que le hasard n’existe pas ? Etes-vous de ceux qui pensent qu’il soit plus utile de le provoquer ?
Gwénola Morizur : Je suis du genre à traquer les échos et les coïncidences, j’adore ça. Bien sur, dire que « le hasard n’existe pas » renvoie à notre libre arbitre, aux choix qui influencent notre vie. Pourtant il y a aussi chez moi une part de superstition héritée de l’enfance et peut-être de l’écriture : j’aime (et j’ai besoin de) chercher du sens dans les surprises de la vie (bonnes ou mauvaises), dans les rencontres, les bouleversements, les situations…
Sceneario.com : Le récit semble se focaliser sur la partie la plus sensible de l’être humain et occulter le côté sombre de celui-ci ?
Gwénola Morizur : Pour moi le sensible et le sombre ne sont pas des opposés, au contraire. L’opposé du sensible est le froid, l’insensible, l’opposé du sombre est le lumineux. J’ai cherché à faire apparaître du lumineux chez des personnages qui ne sont pourtant pas épargnés par la vie (Lily évoque son enfance compliquée, Balthazar souffre de la séparation récente de ses parents, Jimmy peine à trouver sa place…). L’autrice Coline Pierré vient de publier un essai intitulé « Eloge des fins heureuses », dans lequel elle dit ceci « L’invention d’une fin heureuse est un art funambule. (…) Une fin heureuse n’est pas un fin où tout se résout, c’est une fin qui ouvre une porte vers le possible, c’est l’esquisse d’un futur. Il ne s’agit pas de garantir que les personnages vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, mais d’envisager qu’ils pourraient vivre heureux. Tout dépendra des choix qu’ils feront plus tard (et de la chance). Simplement, on les quitte en leur laissant des armes, et avec l’espoir qu’ils s’en sortiront. »
Marie Duvoisin : Certes, dans Nos Embellies, les personnages ont tous bon fond, et vont trouver refuge, soutien et chaleur humaine dans leur rencontre. Mais nous avons aussi un copain qui laisse sa copine en plan avec un petit garçon qu’elle n’a jamais vu, sans se rendre compte qu’elle est complètement en vrac ; cette même copine qui va laisser ce copain dans l’inquiétude plusieurs jours ; Balthazar qui vit sûrement la plus grosse crise émotionnelle de son enfance, avec la séparation de ses parents ; la maladie, le deuil et la solitude esquissés dans la vie de Pierrot ; et les parents de Jimmy qui ont l’air d’être assez limités… Il me semble que si perversion et cruauté sont absentes de Nos Embellies, il y a bien toutefois le lot des tracas relationnels du quotidien, plus ou moins lourds.
Sceneario.com : (Marie) Graphiquement, on découvre, en abordant cette histoire, une belle maturité. Comment en êtes-vous arrivée à ce résultat vraiment attachant ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Marie Duvoisin : Merci ! C’est grâce à, je crois, beaucoup de travail : observation continue de tout ce qui m’entoure au quotidien, un apprentissage académique du dessin, recherches et tests, etc. Ma formation en arts appliqués a beaucoup compté pour moi, elle m’a offert un vrai gain de temps. J’ai eu la chance d’évoluer dans une promotion sans esprit de compétition, mais plutôt dans l’échange, le partage, l’entraide. J’y ai aussi élargi ma culture visuelle. Pour le dessin du « vivant », j’admire sans borne le travail de Glen Keane (animateur chez Disney) et surtout Claire Wendling. A propos de mon dessin BD, on me dit souvent y trouver du manga, et c’est vrai : avec le recul, je ne peux que constater l’influence de Aï Yazawa ou Nobuhiro Watsuki, par exemple. Mais une empreinte qui reste, je pense, plus profonde et indélébile, est le cinéma d’animation occidental, Disney et Dreamworks, des années 90-2000. Coté BD franco-belge, j’ai été influencée entre autres par Derib, Franck Pé, Janry, Chabouté, Barbucci, Roger Ibanez, José Luis Munuera, José Homs, et plus récemment, Paul Cauuet et Rodguen.
Sceneario.com : (Marie) Comment avez-vous travaillé la physionomie, l’expressivité toute en sensibilité de vos personnages ? Est-ce à partir de personnages réels ?
Marie Duvoisin : Non, je n’ai pas tellement travaillé à partir de personnages réels. Tous ont été assez faciles à trouver, Lily faisait déjà partie de mes bagages, par exemple. Je suis plutôt à l’aise avec les personnages androgynes, garçon ou fille, Jimmy est venu facilement aussi. Pour le clin d’œil, je me suis rendue compte après coup qu’une source d’inspiration inconsciente pour Félix avait été Ido Daisuke, le cyber-médecin dans la série Gunnm, de Yukito Kishiro. Pour leur expressivité, c’est un gros travail personnel, il faut se mettre à leur place, mesurer leurs émotions, tenter de les poser sur papier. Si je bloque, je vais chercher des ressources extérieures, comme des photos ou des cases de BD, mais j’évite le plus possible, car la plupart du temps, chercher la solution à l’extérieur me décentre, me déconnecte de ce que je suis en train de faire. Ma référence ultime en justesse de jeu d’acteur (expressivité, gestuelle, etc..) est le travail de Rodguen dans l’album « Ma révérence ».
Sceneario.com : Quels enseignements éventuels avez-vous tiré de cette aventure ? Vous a-t-elle boosté pour d’autres équipées ?
Gwénola Morizur : Avant cette aventure je faisais pleinement confiance à la dessinatrice avec qui je travaillais et à son apport incroyable au niveau de la narration. Dans la collaboration avec Marie j’ai découvert que le regard de la personne qui dessine peut aussi s’inscrire dans le scénario, et j’ai découvert la richesse d’une collaboration à ce niveau là. Bien sûr, je suis partante pour de nouvelles équipées avec Marie, si le calendrier et le projet s’y prêtent.
Marie Duvoisin : J’ai beaucoup appris sur le plan technique (travail des planches) et personnel (gestion d’un quotidien de dessinateur). J’ai vérifié que j’aimais mon métier au quotidien, c’est beaucoup ! J’ai aussi découvert à quel point j’aimais, en BD, toutes les étapes de création : narration, dessin, couleur, en passant par la re-découverte de l’écriture sur mon temps libre. Moi qui aime plutôt travailler seule, j’ai aussi découvert avec Gwénola les joies de la co-création. En plus, depuis que l’album est sorti, l’accueil des lecteurs est particulièrement touchant, enthousiaste, chaleureux. Je pars sur la suite on ne peut plus reboostée !
Sceneario.com : Quels sont les auteurs (de tout horizon), les univers, qui vous inspirent ?
Gwénola Morizur : En général les univers où la fiction fait irruption dans le réel. Les chroniques du quotidien. En bande dessinée, j’aime les univers d’Ingrid Chabbert et Carole Maurel, Zidrou et Jordi Lafebvre, Claire Fauvel, Véro Cazot & Camille Benyamina, Isabelle Arsenault, Judith Vanistendahl, Kris, Emmanuel Le Page… Je suis aussi pétrie de textes poétiques, de récits, de chansons à textes, d’albums jeunesse. J’aime le travail de la langue, c’est plutôt de là que je viens à l’origine.
Marie Duvoisin : Coté roman, toute l’œuvre de Laura Kasischke, autant pour les thèmes qui lui sont chers, la poésie de sa plume et l’efficacité de sa narration ; Coté série, Breaking Bad – pour l’écriture des personnages, un régal ! En BD, en plus des auteurs pré-cités, je trouve inspiration dans les travaux de Yukito Kishiro, Bézian, Gipi, Manu Larcenet, Lupano, Virginie Augustin, Etienne Davodeau, Posy Simmonds, Carole Maurel, Sébastien Morice, Anlor… En illustration, je suis le travail de quelques artistes, comme Simon Stålenhag ou Max Grecke, par exemple. Et aussi, pour tous les aspects de son œuvre – écriture, dessin et peinture : Shaun Tan.
Sceneario.com : Quels sont vos futurs projets à toutes les deux (en solo ou ensemble) ?
Gwénola Morizur : Du côté des projets BD mon prochain album chez Grand Angle devrait paraître dans deux ans, avec une nouvelle dessinatrice. Il s’agit d’une histoire d’amour, et d’amitié, autour de la maternité.
Marie Duvoisin : Je viens de signer mon nouveau projet, toujours chez Grand Angle. Il s’agit de l’adaptation en BD du roman Jukebox Motel, avec son romancier au scénario, Tom Graffin. Il est un peu tôt pour penser à la suite, mais Gwénola et moi gardons espoir de retravailler prochainement ensemble !
Sceneario.com : Seriez-vous prêtes à aborder d’autres univers que celui traité dans Nos embellies ? Si oui, lesquels ?
Gwénola Morizur : Bien sûr ! Des tas ! Mes idées de projets sont nombreuses. Leur point de départ est souvent lié à la réalité. Je ne sais pas si je serais capable d’écrire du fantastique par exemple.
Marie Duvoisin : Oui, tout à fait, puisque plutôt que les univers, ce sont le sens et la qualité structurelle du récit, puis la place laissée à l’intimisme, la justesse de l’écriture des personnages, l’épaisseur de leur vécu, de leurs émotions, qui orientent mes choix. Et ensuite, si j’arrive ou pas à me projeter dans la réalisation de l’album. Il y a une différence entre ce qu’on aime lire et ce qu’on aime dessiner, et je n’ai pas fini de cerner l’un et l’autre. Je sais que je suis également très sensible au potentiel atmosphérique d’un projet. L’écriture de scénario se doit d’être assez sèche, mais si elle est un poil picturale, ce sera un beau terreau pour moi. Si j’entr’aperçois des ambiances ou des atmosphères, l’immersion dans le projet sera plus aisée, plus complète et plus nourrissante (je n’ai donc pas d’univers précis à donner, cela dépend à chaque fois de beaucoup trop d’autres paramètres !).
Sceneario.com : Sceneario.com vous remercie beaucoup pour le temps passé à répondre à ses questions et vous souhaite à toutes les deux bonne chance pour la suite.
Gwénola Morizur : Merci à vous pour votre intérêt et votre lecture !!
Marie Duvoisin : Avec plaisir, et un grand merci pour l’intérêt que vous avez porté à Nos Embellies !! 🙂
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