Ce ne sont pas des carnets – il en a déjà publiés, ni un blog.
C’est, chaque jour, le Journal de Joann Sfar, auteur de bandes dessinées et réalisateur de cinéma. Il n’y est pas tant question de sa vie que de lui-même : obsessions récurrentes, coups de colère, pensées éparses.
Un Journal de Merde même, parce que Joann Sfar, 40 ans, se sent banal, aux prises comme tout le monde avec le réel qui résiste. Mais il ne donnera pas de leçons. À l’image, peut-être, de cette injonction paradoxale : « Ne rien faire qui puisse inspirer quiconque ! ». Comme si on allait le croire…