7 juillet 2012

The Amazing Spiderman

Retour sur le film de Marc Webb reprenant du début la genèse de l’homme-araignée

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Nouvel opus de la franchise Spiderman et remise à zéro totale, voilà qui pouvait laisser craindre le pire. Au final, bilan en demie teinte : Marc Webb assure le strict minimum – aucune prise de risque tant sur le plan du scénario que celui du cinéma – mais on a tout de même envie de connaître la suite. Pari gagné pour Hollywood…

Après le catastrophique The Avengers de Joss Whedon, The Amazing Spiderman est une sympathique surprise. Exit le cynisme ambiant qui annihilait tout enjeu dramatique, pour un minimum d’épaisseur retrouvée dans la construction des personnages et un méchant qui ai un peu de tenue. Marc Webb exécute un travail très propre, trop peut-être – les relents moralistes de l’oncle Ben contribuent à ancrer le film dans un conformisme américain formaté – qui souffre de la comparaison avec les trois premiers volets de Sam Raimi et avec Chronicle de Josh Trank (sortie en février dernier). Les films de Raimi avaient « une âme » incarnée dans leur mise en scène, celui de Webb en est totalement dépourvue. Le film de Trank abordait également le thème d’adolescents confrontés à l’acquisition soudaine de supers-pouvoirs mais avec 1h de film en moins et autrement plus d’idée de cinéma ! The Amazing Spiderman ressemble tout de même à une introduction de 2h20 et le film ne se révèlera que vraiment intéressant au regard de ceux à venir. Melville