AMOURS FRAGILES
Katarina
Octobre 1940. Martin est basé dans une caserne dans les environs de Cologne, où il s’ennuie, pensant souvent à son ancienne voisine juive, Katarina. Il attend désespérément une réponse à sa demande de mutation à Paris. Il sait que la jeune femme se trouve là-bas après avoir fuit le régime nazi.
Katarina, elle, a changé son nom en Catherine. Elle est secrétaire dans un journal et s’inquiète des mesures antisémites qui se multiplient depuis quelques temps. Cela commence par la fermeture de commerces, puis le port de l’étoile jaune. Katarina y échappe pour l’instant car elle a toujours dissimulé ses origines juives. Ce n’est pas le cas de son oncle, grand industriel, qui voit ces mesures sans se méfier, trop confiant en l’Etat français pour lequel il rappelle qu’il s’est battu en 14-18. Mais Katarina n’a pas la même confiance que lui dans les dirigeants du régime de Vichy.
Par legoffe, le 22 octobre 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203012226
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Notre avis sur AMOURS FRAGILES #4 – Katarina
Cette très belle série raconte l’amour en temps de guerre, mais aussi la vie et le quotidien de ces femmes et de ces hommes qui ont vécu le nazisme.
Dans ce quatrième tome, les auteurs s’intéressent en premier lieu à la montée de l’antisémitisme dans la France de Vichy. Ils nous racontent ce régime pesant et les mesures que vont prendre des Français contre leurs compatriotes, dans un système où la méfiance devient la règle pour cause de dénonciations. L’être humain se montre sous un très mauvais jour, n’hésitant pas à appeler la gestapo pour débloquer ses propres intérêts.
Au milieu de tout cela, Martin ou Katarina apparaissent comme des lumières perdues dans la nuit, des sources d’espoir pour ceux qui croient encore en l’homme. Ainsi, Beuriot et Richelle continuent leur touchante chronique de cette Seconde Guerre Mondiale. L’histoire est parfaitement racontée et servie par de très beaux dessins. Si vous n’avez pas encore découvert cette série, n’hésitez plus. Vous serez indéniablement emportés par l’émotion au fil des pages de cette bande dessinée historique.
Par Legoffe, le 22 octobre 2009