IL FAUT FLINGUER RAMIREZ
Muet comme une tombe

Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez est un quadragénaire, muet, qui travaille pour Robotop, une entreprise d’électroménager. Ses collègues l’admirent, il est le meilleur, le plus grand expert en aspirateurs, il peut en réparer un les yeux bandés. De plus, il est discret, il ne fait pas de vague. Malheureusement, deux membres d’un cartel mexicain le reconnaissent, préviennent leur chef et le suivent. Ce Jacques Ramirez serait une veritable legende dans le milieu : le plus grand des tueurs. D’autres membres du cartel sont envoyés pour le capturer et le ramener vivant. Mais déjà, les deux premiers hommes qui ont suivi Ramirez sont retrouvés morts devant la maison de Jacques.

 

Par berthold, le 18 février 2018

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Notre avis sur IL FAUT FLINGUER RAMIREZ #1 – Muet comme une tombe

"Il faut flinguer Ramirez" est le premier album de Nicolas Petrimaux pour Glenat. Il nous fait penser à Sam Peckinpah : "Apportez moi la tête d’Alfredo Garcia". L’ambiance de ce polar semble justement sortir des années 70/80.

Petrimaux nous présente ce Jacques Ramirez, le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ! Le gars est muet et fait l’admiration de ses collègues. Seul son chef ne le respecte pas, il est jaloux. Puis nous croisons deux membres d’un cartel mexicain qui reconnaissent en Ramirez un tueur qui aurait d’ailleurs blessé Ramon, le fils d’un des deux hommes.

Pour le moment, on se demande si ce brave Jacques est vraiment ce fameux tueur.

L’auteur nous présente deux femmes en cavale, l’une d’elle serait probablement liée à Ramirez…

Un premier tome qui pose les bases et l’atmosphère, un polar qui s’avère être un très bon récit noir, dans la grande tradition du genre, mais avec de l’humour et des personnages hauts en couleurs. D’entrée, le lecteur est pris dans le sujet.

Graphiquement, le style de Nicolas Petrimaux est excellent. Il sait poser l’ambiance et grâce aux couleurs chaudes, il insiste sur la moiteur, la température de ce coin de l’Arizona. Les personnages ont des sacrées gueules. Il rajoute beaucoup de rythme, quand il le faut.

Une très bonne surprise. Un album que je ne peux que vous recommander.
Sortie prévue en mai prochain !

 

Par BERTHOLD, le 18 février 2018

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