IL FAUT FLINGUER RAMIREZ
Acte 2

Maintenant que Jacques Ramirez est monté en voiture avec les braqueuses de banque Chelsea Tyler et Dakota Smith, sans vraiment comprendre ce qu’il se passait, le voici poursuivit par la police en plus d’être pisté par les tueurs d’Hector.

Mais voilà qu’un autre homme s’invite dans la danse. Un ange gardien ?

Par legoffe, le 4 décembre 2020

Notre avis sur IL FAUT FLINGUER RAMIREZ #2 – Acte 2

Après l’impressionnant (et mérité) succès du tome un, l’acte 2 est devenu l’un des albums les plus attendus du monde de la bande dessinée. Une attente assez longue, d’ailleurs : deux ans et demi, qui laisse deviner que l’auteur a voulu prendre son temps pour ne pas décevoir le public. Il faut dire que la pression devait être grande après avoir rencontré un tel plébiscite !

Et pour cause… Nicolas Pétrimaux avait frappé fort avec ce polar à l’humour décalé et un peu noir. Un incroyable premier album même. Cette série, au rythme et à la mise en image très cinématographiques, semble avoir hérité à la fois de l’esprit des frères Coen et de celui de Quentin Tarantino. On se laisse entraîner (aspirer devrait-on dire) par l’incroyable tourbillon formé par ce thriller où l’on va de rebondissement en rebondissement, de dialogues succulents en répliques tordantes.

La première révélation du tome 2 change d’ailleurs toute la perspective qu’avait jusqu’alors le lecteur sur le personnage principal. Du coup, le reste du second volume surprend un peu moins, forcément. Nous assistons néanmoins à une cavale rythmée, diablement efficace, toujours parsemée d’humour subtil au milieu de scènes où ça flingue à tout va et où personne n’est à l’abri de trépasser. S’approcher de Ramirez, c’est prendre le risque de voir baisser rapidement son espérance de vie !

Le livre est un brin violent, mais ce n’est pas choquant au regard de l’état d’esprit déjanté de la BD. Et puis on se sent pris parfois de nostalgie. Ça sent bon l’Amérique des années 70 ou 80. Les couleurs, la musique, les parodies de publicités, le style comics, les objets vintage qui sont partout dans les pages…
Sachez, enfin, que rien n’est gratuit dans le livre. L’auteur est là pour nous amuser, mais aussi pour critiquer notre société et ses dérives. Les médias, notamment, en prennent pour leur grade.

Pétrimaux signe ici une BD à grand spectacle, parfaitement mise en scène et dessinée avec brio. Tout est là pour passer un excellent moment. J’ai hâte de connaître la fin car, sachez-le, l’histoire n’est pas terminée. Et je sens que le final va être explosif, comme un incroyable concert de rock !

Par Legoffe, le 4 décembre 2020

Publicité