LADY S
Crimes de guerre
Sous l’égide de l’ONG américaine Action 19, Shania Rivkas est arrivée à Paris. Elle retrouve Arnaud Delacoste de l’antenne parisienne auquel elle expose sa mission, à savoir rencontrer l’ambassadeur du Mawali qu’elle connaît bien pour plaider en faveur des membres de son groupement qui ont été expulsés récemment de ce petit état africain. Son arrivée tombe à point nommé puisque Arnaud et sa responsable Léa travaille sur ce dossier, grâce à un indicateur se surnommant le Mamba qui leur fournit des preuves sur les exactions d’un sinistre chef de région du Mawali, le Colonel Lomumbo, déclaré criminel de guerre et recherché par la Cour pénale internationale. Alors que la rencontre avec l’ambassadeur débouche sur une fin de non-recevoir, Shania est interpellée par Wilkins, un agent de la CIA, qui sollicite son aide pour identifier l’indic qui renseigne Action 19 et le pousser à collaborer avec lui pour faire tomber Lomumbo. Quelques heures plus tard, Léa apprend de Mamba que le tortionnaire africain se trouve à Paris. Afin de faire tomber ce dernier, Shania propose alors à ses collègues un stratagème pour le moins osé et efficace. Aussi le criminel a toutes les chances d’être traduit devant la Cour de justice européenne sauf si une intervention extérieure vient tout faire capoter !
Par phibes, le 6 décembre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800170442
Notre avis sur LADY S #13 – Crimes de guerre
L’on peut constater aisément que depuis que Jean-Van Hamme l’a laissé seul aux commandes de la série, Philippe Aymond ne s’est pas laissé abattre. En effet, ayant assurément profité des conseils du grand scénariste, celui-ci continue d’aligner à intervalles réguliers de nouvelles aventures d’une qualité toujours aussi remarquable. Cette quatrième équipée 100% Aymond n’échappe pas à ce constat et entraîne son personnage fétiche dans une équipée tonitruante face à un criminel de guerre.
A n’en pas douter, la belle Shania peut se targuer d’avoir une destinée pour le moins tourmentée. Si dans le tome précédent, elle accusait la perte de son père et trouvait l’opportunité d’intégrer la CIA comme agent de terrain, la belle blonde ne se repose pas pour autant et retrouve l’ONG américaine Action 19 qui va lui donner l’opportunité de se lancer dans une mission à haut risque et rebondissante à ses dépens.
D’une fluidité exemplaire et servi par des dialogues aiguisés, le récit est l’occasion de mettre en exergue les nombreuses facettes de la jeune femme. Diplomate quand il le faut, elle n’hésite pas à payer de sa personne pour la meilleure des causes. Philippe Aymond reste intraitable avec son personnage et lui fait vivre des péripéties qui, malheureusement pour elle, peuvent se retourner contre elle. Entre action et manipulation, l’histoire ballote efficacement, dans une rigueur et une énergie perceptibles, et nous amène, sans trop de violence, dans des circonvolutions incertaines et malfaisantes.
On saluera la prestation graphique qui reste d’un très haut niveau. Là aussi, Philippe Aymond continue à nous impressionner par le réalisme et la beauté de son trait. Le détail ne lui fait pas peur, se traduisant par des décors urbains (parisiens) on ne peut plus léchés. Ses personnages, Shania en premier lieu, toujours aussi attirante, sont criants de vérité et bénéficient d’une effigie pleinement convaincante.
Un treizième opus concluant en tout point qui nous fait espérer l’aventure suivante.
Par Phibes, le 6 décembre 2017
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