LUCKY LUKE VU PAR...
Matthieu Bonhomme : L'homme qui tua Lucky Luke

Par une nuit noire et pluvieuse, un étranger arrive à Froggy Town. Après avoir avalé son repas au saloon du coin, un homme se place derrière lui. Il veut se mesurer au nouveau venu pour vérifier si la légende dit vrai, s’il est aussi rapide qu’on le dit. L’étranger se nomme évidemment Lucky Luke et on raconte qu’il tire plus vite que son ombre. L’homme qui le défie est le shérif, il est épaulé par ses deux frères. Mais les habitants de Froggy Town lui demandent de l’aide pour enquêter au sujet d’un vol d’or appartenant aux mineurs du coin. De leur côté, le shérif et ses frères accusent un indien…

Par berthold, le 29 mars 2016

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Notre avis sur LUCKY LUKE VU PAR… #1 – Matthieu Bonhomme : L’homme qui tua Lucky Luke

Lucky Luke, le célèbre cow-boy imaginé par Morris, va fêter ses 70 ans cette année. Du coup, l’homme qui tire plus vite que son ombre est mis à l’honneur. On a d’ailleurs pu admirer la magnifique exposition qui lui était dédiée au dernier festival de la Bande Dessinée d’Angoulême. 
Alors qu’un nouvel album est prévu cette année avec un nouveau scénariste – Jul – c’est aussi le début d’une nouvelle collection "Lucky Luke vu par…", avec deux titres pour cette année. Et, pour ouvrir le bal, l’auteur d’Esteban nous raconte l’ultime aventure de Lucky Luke, avec "L’homme qui tua Lucky Luke".

Bonhomme nous offre un récit digne des meilleurs westerns, tout en rajoutant du sérieux, mais sans oublier l’humour, quand même. L’intrigue est des plus réussies. Il y a du suspense qui nous tient en haleine jusqu’au bout.
Il rajoute un personnage qui fait penser au célèbre Doc Holliday, l’ami de Wyatt Earp, avec Doc Wenesday, qui vient en aide à notre cow-boy, surtout pendant les moments où Luke est en manque de tabac. Car ce sujet est l’un des points forts de l’histoire : Bonhomme explique ainsi comment Lucky Luke arrête le tabac pour le brin de paille… Ce qui donne lieu à d’excellents passages, justement.
L’artiste utilise une des héroïnes créées par Morris : la célèbre Laura Legs, vue dans Le Grand Duc. Elle joue le rôle de la femme qui vient se marier avec un des frères Bone et qui se souvient aussi de son amitié avec Luke.
Bonhomme livre ici, certainement, l’une des meilleures histoires de Lucky Luke en rendant un très bel hommage à l’oeuvre de Morris.

Encore une fois, on tombe sous le charme du dessin de Matthieu Bonhomme. Du grand art ! Un tel talent qui nous saute aux yeux à chaque page, dans chaque case ! On ouvre l’album avec une scène que l’on n’est pas prêt d’oublier, qui nous plonge dans l’ambiance particulière de ce western qui n’est pas sans nous rappeler les plus grands films du genre…

L’homme qui tua Lucky Luke est l’une des meilleures surprises de cette année 2016. Un très bon western et un très bon Lucky Luke que les amateurs de bonne bande dessinée apprécieront à sa juste valeur.
Fortement recommandé !

Par BERTHOLD, le 29 mars 2016

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