Raphaël DROMMELSCHLAGER
Scénariste / Dessinateur / Coloriste
Raphaël Drommelschlager est né le 03 novembre 1971 à Toulouse. Il a vécu 3 ans en Angleterre, entre 14 et 17 ans. C’est durant ces années de pensionnat, qu’il a réellement découvert la bande dessinée. La plupart des étudiants étaient anglais et rentraient naturellement dans leur famille le week-end. Le college, soudainement désert, donnait un climat particulier, propice à la rêverie. C’est pourquoi la bd restera toujours pour lui, quelque chose d’intime, liée à ces moments de grande tranquilité, où il lisait isolé dans une chambre d’ordinaire si peuplée.
Ses études se sont ainsi poursuivies à Paris durant 7 ans, dans 3 écoles différentes : L’ESAG ( Ecole Supérieure d’Art Graphique ), l’école d’art Maryse Eloy ( Ecole du centre Georges Pompidou ) et le CFT Gobelins ( section dessin animé ). Il a été, durant 1 année, responsable de « l’Atelier des Enfants » au centre Beaubourg, puis est parti vivre en Bretagne, pendant 1 an, où les petits boulots et le dessin alimentaire l’ont emporté sur la bd. Au cours de toutes ces années, il n’avait de cesse de vouloir revenir s’installer à Toulouse. Ce fut le cas en 1999, lorsqu’il réalise un de ses vieux rêves en créant une école de dessin académique au cœur de la ville rose. Ce lieu est baptisé « l’Atelier de Raphaël ». Parallèlement à cette activité, il était aussi employé comme professeur d’histoire de l’Art dans une école de multimédia, l’ETPA.
En 2002, Guy Delcourt le contacte. Il signe son premier contrat bd (Les Voyages de Kaël ). L’année suivante, second contrat, cette fois-ci en tant que scénariste uniquement (Les 4 Princes de Ganahan ) Ses références dans le domaine graphique vont de Mucha ou Klimt à Rothko. En matière de bd, il est sensible à l’univers développé dans les albums de Cosey et Frank (auteur de Broussaille ). Il considère que la technique doit être au service de la sensibilité. Lorsqu’elle n’est que performance, l’expression graphique manque systématiquement de charme. C’est par le biais de l’émotivité que le lecteur pénètre dans le monde qui lui est présenté. Dans « Les Voyages de Kaël », tout est finalement secondaire par rapport aux sentiments du personnage et à l’évolution qu’ils auront subie à l’issue de chaque histoire. Ce ne sont pas à travers les paysages ou les scènes d’actions que les personnages existent, mais ce sont les personnages qui font vivre leur univers. Ces personnages avaient une vie avant que l’histoire ne commence, Il s’agit d’y faire entrer le lecteur. C’est ce tour de force que l’auteur tente de réaliser. Sa volonté est de faire de la bd sans trop en montrer, sans noyer le lecteur dans une avalanche d’informations, qui dans le cas des « voyages de Kaël » ne ferait que brouiller la lisibilité du récit. Son objectif est de faire passer une émotion et de donner une consistance, une intériorité aux personnages. En un mot, les humaniser.
Sources ©Delcourt2004
Ses études se sont ainsi poursuivies à Paris durant 7 ans, dans 3 écoles différentes : L’ESAG ( Ecole Supérieure d’Art Graphique ), l’école d’art Maryse Eloy ( Ecole du centre Georges Pompidou ) et le CFT Gobelins ( section dessin animé ). Il a été, durant 1 année, responsable de « l’Atelier des Enfants » au centre Beaubourg, puis est parti vivre en Bretagne, pendant 1 an, où les petits boulots et le dessin alimentaire l’ont emporté sur la bd. Au cours de toutes ces années, il n’avait de cesse de vouloir revenir s’installer à Toulouse. Ce fut le cas en 1999, lorsqu’il réalise un de ses vieux rêves en créant une école de dessin académique au cœur de la ville rose. Ce lieu est baptisé « l’Atelier de Raphaël ». Parallèlement à cette activité, il était aussi employé comme professeur d’histoire de l’Art dans une école de multimédia, l’ETPA.
En 2002, Guy Delcourt le contacte. Il signe son premier contrat bd (Les Voyages de Kaël ). L’année suivante, second contrat, cette fois-ci en tant que scénariste uniquement (Les 4 Princes de Ganahan ) Ses références dans le domaine graphique vont de Mucha ou Klimt à Rothko. En matière de bd, il est sensible à l’univers développé dans les albums de Cosey et Frank (auteur de Broussaille ). Il considère que la technique doit être au service de la sensibilité. Lorsqu’elle n’est que performance, l’expression graphique manque systématiquement de charme. C’est par le biais de l’émotivité que le lecteur pénètre dans le monde qui lui est présenté. Dans « Les Voyages de Kaël », tout est finalement secondaire par rapport aux sentiments du personnage et à l’évolution qu’ils auront subie à l’issue de chaque histoire. Ce ne sont pas à travers les paysages ou les scènes d’actions que les personnages existent, mais ce sont les personnages qui font vivre leur univers. Ces personnages avaient une vie avant que l’histoire ne commence, Il s’agit d’y faire entrer le lecteur. C’est ce tour de force que l’auteur tente de réaliser. Sa volonté est de faire de la bd sans trop en montrer, sans noyer le lecteur dans une avalanche d’informations, qui dans le cas des « voyages de Kaël » ne ferait que brouiller la lisibilité du récit. Son objectif est de faire passer une émotion et de donner une consistance, une intériorité aux personnages. En un mot, les humaniser.
Sources ©Delcourt2004
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