14-18
Le petit soldat (Août 1914)

Paris, février 1919. Louis Laborde se rend chez son médecin accompagné de sa femme. Il a le visage défiguré et lorsqu’il parle, personne ne le comprend. Excepté sa femme qui sait qu’il ne fait que répéter la même chose, qu’il a été blessé, qu’il a perdu sa baïonnette, qu’il ne peut plus la défendre… Elle aimerait comprendre ce qu’il a vécu à la guerre.
1er août 1914. Un groupe de jeunes gens s’amuse à la fête foraine. Ils en profitent et parlent de diverses choses comme les petits problèmes quotidiens. Mais un avis à la population vient les perturber… Pour Louis, Denis, Arsène, Pierre, Jacques, Maurice mais aussi pour leurs femmes et compagnes, Jocelyne, Hermeline, Gilberte, Rose, la fête est fini. Un autre destin les attend…

 

Par berthold, le 28 juillet 2014

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Notre avis sur 14-18 #1 – Le petit soldat (Août 1914)

14-18 est le titre d’une nouvelle série de bandes dessinées imaginée par l’auteur du Chant des Stryges, Eric Corbeyran qui se lance dans un nouveau genre : la Première Guerre mondiale. Et en cette année où l’on commémore son centenaire, cela tombe plutôt bien.
Cette série sera composée de dix tomes, au rythme de deux chaque année.
Corbeyran suit, dans ces pages, un groupe de huit personnes dont la vie (et la mort) nous est racontée durant les cinq années de guerre.

Dès ce premier tome, cela commence fort avec la vision de cette "gueule cassée", un certain Louis Laborde qui se rend chez son médecin. De là, nous comprenons que la guerre a été difficile pour lui, pour sa femme et comme nous le sentirons dans les pages d’après pour ses camarades et amis.
Le scénariste nous montre ce petit groupe à la fête foraine qui s’amuse, flirte, parle de divers petits problèmes avant de voir les hommes s’engager et faire leurs premiers baptêmes au feu lors d’une scène très violente et difficile où déjà, Corbeyran aborde la bêtise des officiers. Mais, il s’intéresse aussi aux femmes restées à la maison et qui en même pas un mois se languissent de leurs hommes.

C’est le dessinateur Etienne Le Roux que nous retrouvons sur ces planches. L’artiste réalise un travail assez remarquable, je trouve, qui fait bien revivre cette période et qui met en images des scènes très dures lorsque les soldats français tombent sous les balles d’une mitrailleuse ennemie. Si le début est plutôt calme, bucolique et sent le bonheur, on comprend vite que le ton va changer et que le rythme s’accélère lorsque les militaires passent à l’action. Le style de Le Roux arrive à bien faire passer l’émotion.

Ce premier tome de la série 14-18 est une très bonne surprise. Un titre qu’il ne faut pas rater.

 

Par BERTHOLD, le 28 juillet 2014

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