7 VIES DE L'EPERVIER (LES)
Hyronimus

Mai 1610, sur les hautes terres d’Auvergne. Le comte Thibaud de Bruantfou essaye de capturer la jeune Ariane de Troïl pour le mener sur la piste de l’Epervier. Mais son plan ne fonctionne pas. Le curé lui suggère de faire appel à un Jésuite, un redoutable chasseur de démons qui a beaucup voyagé, notamment au Japon. Il se nomme frère Jérome de la Résolution. Taillefer va aller le chercher à Paris.
Dans la capitale, Henri IV et Germain continuent à courir les filles de mauvaise vie et à boire plus qu’il ne faut dans des troquets minables.
La reine attend son sacre.
Dans l’ombre, un homme attend le bon moment pour frapper le roi. Il se nomme Ravaillac !

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur 7 VIES DE L’EPERVIER (LES) #4 – Hyronimus

Avec Hyronimus, vous n’aurez plus moyen de lâcher la série. Cette fois-ci, vous serez pris par le récit. C’est un tome vraiment palpitant, riche en rebondissements et surprises. Déjà, nous allons faire connaissance avec ce moine jésuite nommé Hyronimus adepte du combat au sabre japonais et dénicheur de sorcières. C’est un personnage vraiment dangereux. Il suffit de le voir à l’oeuvre pour faire parler la pauvre Ariane ou les folles de l’asile. Les auteurs dénoncent ces "inquisiteurs", ces prêtres qui se croyaient au dessus de tout. Ces religieux qui profitaient du pouvoir de l’Eglise. 

Malgré quelques moments qui prêtent à rire comme le passage à la taverne, cet épisode est plutot dramatique, très chargé en émotions fortes. Il y a des moments très durs comme le supplice que subit Ariane ou l’attaque des soudards de Bruantfou sur les gens de la maison d’Yvon de Troïl. Et puis, il y a ce final : grandiose, superbe, dramatique, mené de main de maître par Cothias et Juillard. Je pense que vous connaissez le film de F.F. Coppola Le Parrain. Essayez de vous remémorer la scène finale. Vous voyez ? Ici, la construction est identique : nous allons suivre plusieurs scènes en même temps, mais qui sont partagées. Cela commence par ce qui se passe au chateau de Troïl, puis Hyronimus traque l’Epervier, le Dauphin part à la chasse au cerf et Henri IV part faire une promenade en carrosse dans les rues de Paris.
Maintenant, plongez vous dans ces pages et regardez bien comme tout s’enchaîne : ce combat au sabre et à l’épée, le Dauphin tuant le cerf et la mort d’Henri IV, assassiné par Ravaillac. Ca, c’est de la mise en scène. Ca, c’est du grand art. 

Si vous en doutez, replongez dans les dernières pages de ce livre. Ce tome 4 va vous marquer, j’en suis sûr. Un épisode et un livre à ne pas rater.
Un petit mot aussi sur la couverture avec ce superbe portrait du roi Henri IV sur un quai de bord de Seine avec Grandpin derrière et un épervier. J’admire le travail de Juillard.
La première édition pour la collection Vécu est sortie en anvier 1988, c’est la vieille sorcière en couverture. En 1992, c’est la version grand format pour Caractère qui sort.

Par BERTHOLD, le 27 avril 2007

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