7 VIES DE L'EPERVIER (LES)
La part du Diable

Mars 1617.
En Auvergne, un justicier nomé l’Epervier continue de rendre justice. Chez le baron de Troïl, Ariane et Guillemot  ont bien grandi. Guillemot, bien qu’étant l’aîné, semble être aux ordres de sa soeur. 
A Paris, Louis XIII s’intéresse au théâtre et se passionne pour les exploits de l’Epervier. Il ordonne la mort de Concini et  devient vraiment roi. Il fait libérer tous les prisonniers. C’est ainsi que se retrouvent libres Gabriel de Troïl et Germain Grandpin, un Germain qui va décider d’aller sur les terres de son ancien ami Gabriel de Troïl, tandis que de Bruantfou et ses hommes en ont toujours après la famille d’Ariane…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur 7 VIES DE L’EPERVIER (LES) #6 – La part du Diable

Avec ce sixième tome, l’ Histoire prend sa place et le drame va se jouer sur le destin d’Ariane.
Cette épisode est, bien qu’il y ait un peu d’humour et de la lumière qui ressortent des planches, sombre. A la fin de la lecture, je pense que vous aurez un peu le moral au plus bas vu ce qu’il advient dans les dernières pages.  Et je peux vous dire qu’après chaque lecture de cet opus, je suis toujours aussi touché. Je trouve certains passages assez durs : comme la pendaison de Colin le fils de Marie, le suicide d’Yvon, la tentative de viol sur Ariane et la mort de Guillemot. Le personnage de Taillefer prend toute son ampleur avec cette histoire : c’est lui qui met un terme aux agissements de Bruantfou, son maître et qui veut affronter l’Epervier dans un duel digne de ce nom, mais cet Epervier n’est pas à la hauteur de l’original.  C’est ici que Germain Grandpin voit son histoire lié à celui d’ Ariane.  Nous assistons aussi à la mort de Concini et à ceque le peuple lui fait subir (là aussi, passage assez dur).
Il faut noter aussi ces trois personnages que croise Grandpin dans une auberge et qui parlent de Gabriel de Troïl : il s’agit d’Athos, Porthos et Aramis que nous retrouverons en compagnie de D’Artagnan dans d’autres récits liés au cycle des 7 vies de l’ Epervier.
Cothias est un très bon conteur (peut être que Léonard Langue Agile et lui ne sont qu’un ?), il sait si bien capter notre attention et nous émouvoir. 
Les dessins de Juillard sont toujours superbes.

Un tome très important et qui annonce le septième  avec un nouvel oiseau : le condor.

Par BERTHOLD, le 4 mai 2007

Publicité