AGATA
Le Syndicat du Crime

1931. Agata Lietewski, 19 ans, a fuit la Pologne après avoir avortée clandestinement. Elle débarque à Ellis Island. Son oncle, qui vit dans la quartier de Jackowo, à Chicago, vient la récupérer. Agata peut commencer une nouvelle vie.
Au même moment, Lucky Luciano est en train de prendre le pouvoir et d’organiser la mafia, maintenant qu’Al Capone a été arrêté. Ce dernier a des plans et n’aime pas qu’on le contredise. Les polonais l’ont contrarié, dont l’oncle d’Agata. Cette dernière est kidnappée avec son cousin par des hommes de main de l’Organisation…

Par berthold, le 9 décembre 2018

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Notre avis sur AGATA #1 – Le Syndicat du Crime

Olivier Berlion est un auteur qui m’avait beaucoup surpris avec sa série, Le Juge (3 tomes, chez Dargaud).
Chez Glénat, après L’Art du Crime, avec Omeyer, il revient en solo et nous entraine en pleine prohibition, le grand banditisme où nous croisons des noms connus comme Lucky Luciano, Meyer Lanskin, Dutch Schultz ou encore Al Capone.

Berlion nous raconte l’histoire de cette jeune immigrée polonaise qui pense pouvoir avoir une vie tranquille dans son nouveau pays, mais qui se retrouve au centre des guerres entre mafieux.
Avec ce récit, l’auteur nous parle de cette période de la prohibition et des luttes de pouvoirs entre mafieux. Ce sujet et cette période a toujours fasciné les romanciers, scénaristes ou réalisateurs. Outre les personnalités historiques, Berlion nous présente des "petites gens" qui font partie de ce récit. Il y a le l’oncle et le cousin d’Agata, mais aussi James, celui qui loge Agata au dessus de son bar et qui lui a proposé un emploi. Nous découvrons que ce James a quelques secrets, il semble aussi avoir des liens avec la mafia.

Ce premier tome se lit avec passion et nous n’avons pas le temps de remarquer que cet album fait 88 pages. Nous aurions, même, aimé avoir la suite en main. C’est bien écrit, bien documenté et le récit nous surprend.

Graphiquement, Berlon fait du très bon boulot. Son style se remarque toujours autant, efficace et plein de rythme. Les reconstructions sont parfaites, nous avons vraiment l’tmpression de nous retrouver dans les années 1930. Les couleurs sont tout aussi belles.

Une série qui démarre très fort, qui réserve bien des surprises et donne envie du suivre l’histoire.
Berlion est un grand auteur et il le montre encore avec ce nouvel album que je vous invite à découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 9 décembre 2018

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